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Commentaires des Signes 23 fev 2004 , 14 &15 Mar 2004

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Supplément des Signs: L'Assassinat de JFK

HITLER : Tel que le Peuple Allemand Le Connaît

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John F. Kennedy, le Pétrole et la Guerre à la Terreur

John F. Kennedy, le Services Secrets et les Riches Texans Fascistes

John F. Kennedy et la Conspiration Monolithique et Impitoyable

John F. Kennedy et les Titans

John F. Kennedy et les Cochons de Guerre

John F. Kennedy et la Psychopathologie de la Politique

John F. Kennedy, J. Edgar Hoover, le Crime Organisé et le Village Mondial

John F. Kennedy et tous ces "ismes"

Sim City et John F. Kennedy

Le Gladiateur : John Fitzgerald Kennedy

Les Débris de l'Histoire

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Jim Hoffman – Attrape-nigaud pour les Chercheurs de Vérité du 11 septembre - Joe Quinn

L'ADMINISTRATION BUSH ET le 11 SEPTEMBRE: 100 RAISONS DE DISSIDENCE

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Commentaires sur l'attaque du Pentagone

Les récits de témoins oculaires du crash du Pentagone ne riment à rien

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Commentaires sur l'attaque du Pentagone

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Ponérologie Politique : une Science sur la Nature du Mal adaptée à des Buts Politiques

Le Paysage Intérieur du Psychopathe de Herve Cleckley

Le Psychopathe - Le Masque de Santé Mentale

Le Culte le plus dangereux dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk

L'Idée la plus dangereuse dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk

"Culture officielle" en Amérique:
Un Etat Naturel de Psychopathie?

Exposé Greenbaum

Contrôle des Mots, Contrôle des Pensées, Contrôle du Monde

La Bible déconstruite

Le Livre Q et les Origines Chrétiennes

La Véritable Identité de Fulcanelli, les Quatre éléments et Le Code Da Vinci

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

—Les catastrophes
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Jour d'Indépendance

Le Monde Arrive-t-il à sa Fin?

Est-ce que notre Soleil a un compagnon sombre?

—Les mystères—

Extraits de l'Histoire Secrète du Monde

Introduction à La Science antique

La chimie de l'alchimie

Réalité hyperdimensionnelle

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

La Véritable Identité de Fulcanelli et Le Code Da Vinci

 

Les portails organiques ? L' "autre" race - 1ère partie

Prédateur Spirituel – Prem Rawat alias Maharaji - Henry See

Qui parle au nom de la Vérité?

Chronologie de Cointelpro Cosmique 11, 12

Etoiles déchues

Un gouffre dans le coeur - John Kaminski

Le Jeu Global du Survivant: Les Quatre Prochaines Années de l'Amérique

La Bête et Son Empire

La Haute Étrangeté des Dimensions et le Processus d'Enlèvement Alien

Schwaller de Lubicz et le Quatrième Reich
2, 3, 4

La face obscure du Tibet

Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Vérité ou Mensonge
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
, 7a, 7b

Ouspensky, Gurdjieff et les Fragments d'un Enseignement inconnu

Picknett et Prince sur les Cassiopéens

Le Crop Circle de Chibolton et les Cassiopéens sur les Crop Circles

Jour D'Indépendance - KAH

Les portails organiques ? L' "autre" race - 2ième partie

L'Affaire OVNI de Morris Jessup

Meilleurs voeux pour un monde heureux

Tyrannie du pouvoir executif

Le Matériel sur l'Aéroport de Denver

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Commentaires - Mars 2004 -1-2

Traduction: Ingrid R.
2004 : Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août -Septembre - Octobre - Novembre - Décembre


Lundi 1er Mars 2004 (signs 411)

La perfection est l’état de ce qui est sans vice ni défaut. Depuis toujours, l’homme recherche la perfection en toute chose. Le corps parfait, l’esprit parfait, la religion parfaite, la nation parfaite, la voiture parfaite, la famille parfaite, la vie parfaite. Il semble que cette dernière idée, la vie parfaite, soit la plus désirée. Assez souvent, la vie parfaite est définie par une combinaison de plusieurs autres idéaux.

Le rêve américain en est un bon exemple. Nous nous persuadons que nous vivons dans un pays parfait, rempli du meilleur en tout : liberté, démocratie, base-ball, tarte aux pommes – et ensuite nous nous efforçons de remplir nos vie avec des choses qui sont vues comme des signes que nous avons réussi. Nous pensons que si nous avons une place dans un tel pays – complétez avec un conjoint, deux voitures, 2.5 enfants et un bon plan de retraite – nous aurons atteint un certain état de paradis sur terre. Certaines personnes réalisent ce rêve, tandis que d’autres grimpent inlassablement leur vie entière pour atteindre le soi-disant sommet.

Pour ceux qui atteignent le sommet, ils réalisent finalement qu’il y a mieux. Le voisin a une voiture plus chic ou une maison plus grande, et nous décidons que si seulement nous pouvions avoir aussi ces choses-là, alors nous aurions atteint cet insaisissable état de perfection. Bien sûr, ce processus sera et devra se répéter sans fin, puisqu’il y a toujours quelque chose de mieux et de plus grand à acquérir ou réaliser.

Certaines personnes ne se soucient pas de possessions matérielles ; elles se sentent plus concernées par l’après-vie. Réalisant, peut-être, qu’ils ne seront jamais riches, ils décident à la place, que la perfection ne peut être atteinte dans ce monde et ils la recherchent donc dans la prochaine vie. Il n’y a vraiment aucune différence entre le désir de perfection matérielle et religieuse. Dans les deux cas, le but devient quelque chose d’invisible, d’intangible et juste au-dessus de l’horizon. Le but devient le mirage recherché par les habitants assoiffés d’une réalité déserte.

Beaucoup de gens désirent la perfection chez l’autre. Hier, nous avons inclus un article sur un programme de télévision prime time italien :

Les italiens passent sur le billard en prime time à la télé.

Sophie Arie, Rome
The Observer
Dimanche 29 février 2004

Annamaria a toujours été un peu timide. Dans le Bel Paese, où à 69 ans Sophia Loren fait encore tourner les têtes, cette jeune de 20 ans était douloureusement consciente de sa plate poitrine.

Et puis vint cette publicité dans un journal italien proposant une chirurgie plastique gratuite. Seul inconvénient : il fallait le faire avec des caméras, devant plusieurs millions de téléspectateurs. [...]

« Ne t’inquiète pas mon trésor », dit Annamaria juste avant de sombrer sous anesthésie. Plus de trois millions d’estomacs se sentirent retournés quand le chirurgien trancha sa poitrine et farfouilla à l’intérieur avec ses mains gantées et une lampe pour y glisser les implants de silicone à leur place.

Son petit ami, Elis, eut un haut-le-corps quand on dilata de deux tasses la poitrine de sa petite amie. Elle l’avait principalement fait pour lui.

Et il sembla apprécier le geste. « Elle était déjà belle », dit-il, « Mais maintenant elle le sera encore plus. » [...]

Maintenant elle va être parfaite, n’est-ce pas ? Mais attendez, n’était-elle pas parfaite avant ? Est-ce que le véritable amour n’est pas de connaître quelqu’un et de l’accepter tel quel ? Ce qui n’a peut-être pas été montré dans cette émission, c’est la douloureuse période de convalescence qui suit la chirurgie esthétique. Un reportage américain montrait une femme en convalescence après une opération d’élargissement de la poitrine. Elle claquait des dents, tremblait, et se mit à pleurer. Elle raconta que cela faisait mal, et qu’elle avait l’impression qu’un éléphant était assis sur sa poitrine. Pourquoi un partenaire voudrait que son aimée traverse une telle torture ?

Peut-être sentons-nous que nous ne pouvons pas être parfaits, et ainsi nous cherchons quelque chose à perfectionner chez l’autre pour avoir notre « fix ». La facette de l’autre que nous voulons « améliorer » n’est pas nécessairement physique. Dans le but de faire agir, penser, ressentir notre partenaire d’une certaine façon, nous pouvons employer toutes sortes de tactiques – souvent inconscientes – pour essayer de modeler l’autre à l’idée de la perfection qui est devenue notre obsession. De toute évidence, l’implacable poursuite de la perfection peut souvent devenir une dépendance.

Nous pouvons aussi rechercher la perfection de soi. Cette quête peut devenir une dépendance légèrement différente qui peut en fin de compte nous empêcher d’interagir avec ceux qui nous acceptent en fait tels que nous sommes. Le besoin de perfection crée un raz-de -marée de peur, peur de faire ne serait-ce qu’une seule petite erreur. Quand les vagues se fracassent sur nos pensées, toute aptitude à voir est balayée. Nous pouvons être paralysés par la paranoïa. Notre perception de la réalité se biaise de façon à renforcer notre paranoïa.  Cette paranoïa peut nous conduire à être excessivement timide. D’un autre côté, le processus entier peut avoir commencé par la combinaison de la timidité et du besoin obsessionnel de ne jamais faire d’erreur.

Quelle que soit la façon par laquelle notre besoin de perfection se manifeste, nous nous persuadons que cette perfection sera un jour accomplie. Peut-être que ce qui manque c’est la réflexion sur la raison de notre recherche de perfection, ce que la perfection est, et s’il est même possible ou désirable de l’atteindre dans cette réalité. Nous suggérerions que la perfection est symbolique, qu’elle est une illusion qui ne peut jamais être atteinte. Il n’y a rien de mal à entretenir un idéal au-dessus des autres, ou d’avoir un but. Nous pouvons décider que nous en avons assez du principe entropique, et décider de travailler à la place vers la création de quelque chose de vraie valeur pour les autres et nous-mêmes.

Cependant, dans tout ce que nous faisons, il doit y avoir une incertitude. Il doit y avoir du changement, en particulier en nous-mêmes. Pendant que nous travaillons à nous dépouiller de nos illusions et apprenons à voir objectivement, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve. La perfection implique une hiérarchie rigide. Si nous voulons rechercher la connaissance, nous devons toujours garder à l’esprit que la connaissance implique l’infini, et que l’infini par définition ne peut-être soumis aux limitations ni au contrôle. En désirant toute perfection, nous plaçons essentiellement des limites sur ce qui peut-être atteint ; nous décidons que le chemin que nous empruntons doit prendre une route bien définie pour atteindre l’objectif. En acceptant l’idée d’un univers ouvert, nous acceptons qu’il y a de nombreuses routes vers le but, et que celui-ci n’est peut-être même pas ce que nous pensons, ni où nous le pensons. Et ainsi, le chemin commence en chaque individu. Comment pouvons-nous savoir quelle route prendre si notre vision est brouillée par les illusions, la subjectivité et les mensonges ?

Du point de vue du principe créatif, la perfection est une illusion. Il y a toujours quelque chose de plus à apprendre. Il y a toujours de quoi devenir plus grand. Nous ferons tous des erreurs, et ces erreurs doivent être acceptées et utilisées pour apprendre et grandir.

Nous aussi aux Signes des Temps faisons des erreurs. Peut-être que le lecteur voudra prendre notre discussion sur la perfection avec une pincée de sel...


Mercredi 3 mars 2004 (signs 413)

C’est donc maintenant au tour de la France d’être sous « Alerte Terroriste »

Chantage à la bombe contre rançon d'un mystérieux "groupe AZF"  

PARIS (AFP), le 03-03-2004  

Le gouvernement est en butte à un chantage - sans précédent depuis vingt ans - d'un mystérieux "groupe AZF" qui menace de faire sauter une série de bombes sur les voies ferrées françaises si quatre millions de dollars et un million d'euros ne lui sont pas versés. Une opération de remise de rançon a d'ailleurs échoué lundi près de Montargis (Loiret) pour une erreur de localisation de l'endroit où devait être déposé l'argent, selon les instructions du "groupe AZF", a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier. Cette opération manquée avait été précédée d'un échange de messages codés, via les petites annonces de Libération, pour préciser les modalités de remise de la rançon, ajoute-t-on de mêmes sources. A l'appui de ces menaces, révélées mercredi et contenues dans des courriers adressés depuis un mois à l'Elysée et au ministère de l'Intérieur, le "groupe AZF" avait déposé un engin explosif sophistiqué découvert le 21 février par la police, sur ses indications, à une trentaine de km au nord de Limoges, à Folles (Haute-Vienne). Selon le directeur général de la police Michel Gaudin, le gouvernement a "toujours considéré" que la menace "était sérieuse", ajoutant que le "groupe AZF" n'était pas lié "à l'islamisme ou à une filière tchétchène". [...]  

Qualifié de "groupe de pression à caractère terroriste" par le ministère de l'Intérieur, le "groupe AZF" s'est manifesté pour la première fois le 14 décembre 2003 sans proférer de menaces. Dans sa première lettre, il dénonce une "économie dévoyée" ou des "politiciens davantage occupés d'eux-mêmes que de l'Etat". Dans ses dernières lettres, il dit avoir disposé "dix bombes" sur le réseau ferré, munies de dateurs automatiques pouvant provoquer l'explosion à des dates différentes qu'il ne révèlera qu'en cas de versement de la rançon.[...]  

Le dispositif découvert près de Limoges était composé d'une boîte blanche de type "tupperware" de forme ronde et légèrement bombée, d'un mélange classique nitrate-fioul, d'un détonateur élaboré et un système dateur, dispositif "digne d'un artificier, ou à tout le moins d'un élève très doué", a-t-on précisé de sources proches du dossier. La police l'a démonté pour le tester. L'explosion de la bombe a rompu le rail sous lequel elle était placée, projetant les débris à 25 mètres de hauteur.[...]  

Pour les enquêteurs, aucun élément ne permet d'établir un lien entre ce "groupe AZF" et l'explosion de l'usine AZF de Toulouse le 21 septembre 2001 (30 morts).[...]

Un autre groupe qui a par le passé revendiqué des attentats en France est celui des nationalistes corses. Il n’y a eu aucun commentaire de la part des Français s’ils pensaient ou non que les Corses étaient impliqués.

Nous trouvons curieux que la France devienne une cible pour les « terroristes » en ce moment. Ces « terroristes » agissent certainement de manière différente des autres « terroristes » réclamant des rançons. De nos jours, il est plutôt inhabituel pour une organisation sérieuse de terroristes de générer du revenu de cette manière. C’est tout simplement un mauvais pari que de chercher à provoquer et à extorquer de l’argent à un gouvernement. En général, les gouvernements ont de larges ressources à leur disposition, rendant les chances plutôt minces de gagner un tel pari. Les organisations terroristes modernes (la CIA par exemple) obtiennent leurs liquidités grâce au trafic de la drogue, qui fournit une forme de revenus beaucoup plus lucrative et sécurisée.

Alors qui sont ces « terroristes » si particuliers qui menacent la France ? Ils avaient installé leur bombe à Limoges pour montrer aux autorités françaises qu’ils étaient sérieux et avaient les moyens pour concevoir, construire et implanter des engins explosifs assez puissants pour faire sauter des rails. Puis ils ont sorti le grand jeu avec les dix bombes disposées sur les voies ferrées à travers le pays. Il paraît logique de supposer qu’un groupe capable d’installer dix bombes dans dix localisations différentes doit déjà avoir un réseau développé et les appuis financiers pour le supporter. La rançon demandée est alors très probablement une ruse, conçue pour le public, puisque dans l’esprit des gens en général, les « terroristes demandent toujours une rançon.

Le nom du groupe est aussi curieux, AZF. Il n’a aucune signification politique apparente, se référant à l’explosion à Toulouse de l’usine chimique AZF, le 21 septembre 2001. La police ne considère pas l’explosion de Toulouse comme criminelle, elle dit que c’était accidentel. Notons toutefois, qu’elle se produisit 10 jours après « l’attaque » du World Trade Center à New York et au Pentagone.

La France était, bien entendu, une fervente opposante de la guerre de la terreur de Bush, mise en marche par les évènements du 11 Septembre. Cela ne doit cependant pas faire penser que tout le monde en France était contre Bush. Il y a un courant très fort dans la droite de la France qui pense qu’elle devrait avoir des liens étroits avec les États-Unis. Parmi ces figures, nous comptons Nicolas Sarkozy, l’actuel ministre de l’Intérieur, et auto-déclaré candidat à la présidence pour les prochaines élections en 2007. Les diverses agences et forces impliquées dans les investigations de cette menace actuelle sont sous la juridiction de M. Sarkozy.

Le jeu du contre-espionnage international est fait de fumée et de miroirs. Comme nous l’avons vu la semaine dernière, dans les années 80 les E.U. découvrirent que les Russes volaient logiciels et technologies aux Américains. Capitalisant cette information, ils « s’arrangèrent » pour que les Russes dérobent une technologie intentionnellement déficiente pour un oléoduc, technologie qui faillit un peu plus tard, causant une explosion et plusieurs morts. Les Ricains furent assez contents d’eux-mêmes. Pour autre exemple d’une agence montant une opération dans le but de la faire porter par un autre groupe, nous offrons ce compte-rendu du regard intérieur au Mossad de Victor Ostrovsky :

Par tromperie 

Les conducteurs de deux camions transportant des moteurs de l’usine Dassault Brequet pour des Mirage vers un hangar de la Seyne –sur-Mer, ville de la Riviera française près de Toulon, le 5 avril 1979, ne se doutèrent de rien quand un troisième camion les rejoignit  au cours du trajet.
Dans une version moderne du cheval de Troie, [le Mossad] avait caché une équipe de cinq saboteurs israéliens et un physicien nucléaire, tous habillés en civils, dans un grand conteneur de métal, les introduisant dans la zone de sécurité comme une partie du convoi des trois camions. Ils savaient que les gardes étaient toujours plus regardants pour les chargements que pour les dépôts d’équipements.  Ils n’allaient guère en faire plus que juste faire signe au convoi de passer. Du moins, les Israéliens comptaient là-dessus. Le physicien nucléaire avait été envoyé d’Israel pour déterminer où placer précisément les charges sur les noyaux des réacteurs nucléaires, en fabrication depuis des années, pour causer un maximum de dommages.
Un des gardiens en poste était nouveau depuis à peine quelques jours, mais il était arrivé avec des références si parfaites que personne ne le soupçonna d’avoir pris la clé de la baie de stockage où les équipements pour l’Iraq etaient en attente d’être envoyés.
Sur l’avis d’expert du physicien, l’équipe israélienne disposa cinq charges de plastic explosif, positionnées stratégiquement sur le noyau du réacteur.
Alors que les gardiens se tenaient à l’entrée de l’usine, leur attention fut soudainement attirée par des troubles extérieurs dans la rue, où un piéton, une séduisante jeune fille, semblait avoir été renversée par une voiture. Elle ne parut pas être gravement blessée. Ces cordes vocales n’avaient sûrement pas été endommagées à en juger par les obscénités qu’elle criait au conducteur embarrassé.
A ce moment-là, un attroupement observait l’action, incluant les saboteurs qui avaient escaladé une clôture à l’arrière puis marché vers le devant. [...] L’un d’entre eux déclencha calmement et subrepticement un détonateur à main, détruisant 60 % des composants du réacteur, et causant 23millions de dollars de dommages.
Quand les gardes entendirent le bruit sourd derrière eux, ils se précipitèrent vers le hangar ciblé. Pendant ce temps, la voiture de « l’accident » disparut, tandis que les saboteurs et la personne blessée disparaissaient dans diverses rues. [...] Une organisation nommée Groupe des Ecologistes Français, inconnue avant cet épisode revendiqua l’explosion, mais la police française rejeta cette affirmation. Le silence total de la police sur les investigations de ce sabotage entraîna les journaux à imprimer des spéculations sur qui était responsable. France Soir, par exemple, raconta que la police soupçonnait des « extrémistes » de gauche, alors que Le Matin dit que c’était les Palestiniens sur ordre de la Libye ; l’hebdomadaire  Le Point pointa le FBI du doigt.
D’autres accusèrent le Mossad, mais un officiel du gouvernement israélien rejeta l’accusation comme de l’anti-sémitisme.

Le livre de Victor Ostrovsky’s « Par tromperie » raconte ses expériences personnelles en tant qu’agent des services secrets israéliens : le Mossad. Ce livre est une litanie à glacer le sang de la perfidie d’Israel dans ses relations avec ses « amis ». Par exemple : le Mossad refusa de partager des informations critiques au sujet d’une mission suicide planifiée à Beyrouth qui aboutit à la mort de   241 Marines de la paix américains et 58 paras français. Le Mossad refusa aussi de partager sa connaissance du lieu des otages américains qui mena au scandale de l’Iran-Gate. Il y a aussi eu des rapports dans les médias principaux sur des espions israéliens arrêtés aux US. Comme détaillé sur ce site, ces soi-disant espions, se présentant comme des étudiants israéliens en art, sont apparus collecter des informations  sur les « pirates » impliqués dans les attaques du 11 septembre. Toute information qu’ils aient pu obtenir ne fut cependant pas donnée aux services d’intelligence américains. Bien sûr, il est tout à fait possible qu’il y ait plus dans cette affaire particulière que ce qui en a pour l’instant été révélé.

Ostrovsky révèle pourquoi le Mossad n’a pas besoin d’une vaste « équipe » permanente comme les autres agences du renseignement : les membres des communautés juives en Europe, aux E.U. et en Amérique du Sud sont armés et entraînés en secret par le Mossad, en unités « d’auto-défense ».

Ostrovsky était un expert en test d’armes et après avoir été recruté et entraîné par le Mossad, il devint un officier exemplaire avec un bagage qui le rendit impropre à ce travail : une conscience. Ostrovsky se désillusionna de plus en plus au sujet des objectifs et des opérations du Mossad qui, il le sentit, avait bien peu à voir avec la protection d’Israel et des Juifs, et beaucoup plus avec une déstabilisation globale, visant l’avidité et l’enrichissement personnel.


Vendredi 5 mars 2004 (signs 415)

Hier, nous faisions les commentaires suivants :

Notre tâche, ici sur la page des Signes, et sur le site web en général, est de tenter de mettre les pièces de ce puzzle global et historique ensemble, afin que nous et nos lecteurs puissions acquérir une vue plus claire de la nature et de la réalité du monde dans lequel nous vivons. Avec chaque nouvelle pièce que nous avons trouvée, l’image s’est éclaircie et la gravité de ce qu’elle représente est devenue indéniable.

Idéalement, il ne devrait alors y avoir pour nous aucun besoin de « battre le tambour » quotidiennement. Dans un monde idéal, tout le monde serait suffisamment conscient pour voir et accepter les Signes qui sont si évidents autour de nous. Il apparaît cependant que ce n’est pas le cas, et ce n’est guère le moment de prendre nos désirs pour des réalités.

Les gens sont endormis. Le sommeil est REEL. Ce n’est pas le sommeil que nous associons au lit et à la nuit. C’est un sommeil éveillé. [...]
Le point central que nous voulons faire c’est qu’il apparaît que ce n’est pas un jeu, ce n’est pas un exercice. La gravité de la situation est telle que notre existence même est peut-être en péril. Nous réitérons que cela n’est pas issu d’une source unique d’information que nous avons en notre possession, mais plutôt le résultat d’une observation objective du monde dans lequel nous vivons ainsi que des actions et de la nature des personnes qui semblent « tenir la barre ».
Il est temps de se réveiller.

Pour se réveiller, il faut réaliser qu’on est endormi. Pour approfondir la compréhension de ce point central de sommeil éveillé, nous présentons aujourd’hui un essai par A.R. Orage de son livre Exercices et Essais psychologiques.

Sommes-nous éveillés ?
Comment pouvons-nous à n’importe quel moment nous prouver que nous ne sommes pas endormis, en train de rêver ? Les circonstances de la vie sont parfois aussi fantastiques que celles des rêves ; et elles changent avec la même rapidité. Et si nous nous réveillions et découvrions que la vie éveillée était un rêve, et notre sommeil et nos rêves actuels seulement des rêves dans le rêve ?
Il y a une doctrine traditionnelle, en général associée à la religion, mais qui envahit de tout temps la grande littérature, que notre état de veille actuel n’est pas du tout celui d’être réellement éveillé. Ce n’est certes pas un sommeil de nuit, ni l’ordinaire somnambulisme ; mais c’est, d’après la tradition, une forme particulière de sommeil, comparable à une transe hypnotique dans laquelle il n’y a cependant pas d’hypnotiseur mais seulement de la suggestion, ou de l’autosuggestion. Dans un premier temps, depuis le moment de notre naissance et avant, nous sommes sous la suggestion que nous ne sommes pas entièrement éveillés ; et il est universellement suggéré à notre conscience que nous devons rêver le rêve de ce monde – comme nos parents et nos amis le font. Il est notoire que les jeunes enfants trouvent difficile de distinguer cette fantaisie, leurs autres rêveries pour ainsi dire, du rêve que leurs parents vivent. Plus tard dans l’enfance, quand la suggestion d’origine s’est retirée, l’autosuggestion se maintient dans un état plus ou moins continu. Nos amis, nos voisins, et tous les objets que nous percevons agissent comme des suggestions oniriques soporifiques. Nous ne nous frottons plus les yeux comme dans notre prime enfance en doutant de la réalité de ce monde. Nous rêvons, mais  nous ne doutons plus que nous sommes éveillés. [...]
Naturellement c’est difficile de nous convaincre que nous sommes endormis. Une personne qui dort, au milieu d’un rêve, ne peut généralement pas se réveiller elle-même. Le rêve peut être si déplaisant qu’il la réveille ; ou elle se réveille naturellement ; ou on peut la secouer jusqu’à l’éveil. Il est très rare de pouvoir se réveiller volontairement. C’est d’autant plus difficile de se réveiller d’un sommeil hypnotique. Et s’il est ardu de se réveiller de son propre voeu de ces états de sommeil relativement légers, nous pouvons imaginer la difficulté de se réveiller volontairement du profond sommeil et du rêve de notre état d’éveil.
Mais comment pouvons-nous nous convaincre que nous sommes réellement dans une forme de sommeil quand, ainsi qu’il nous apparaît, nous sommes vraiment éveillés ? En comparant nos deux principaux états de conscience connus et en observant leurs saisissants points communs. Quelles sont par exemples les particularités de notre sommeil ordinaire que nous connaissons par le souvenir de nos rêves ? Le rêve se produit, c’est-à-dire que nous ne le provoquons pas de façon délibérée, pas plus que nous ne créons ou inventons les personnes et les évènements que nous rencontrons chaque jour.
Un autre élément commun de nos modes endormis et éveillés est la variabilité de notre conduite. Nous sommes parfois horrifiés, parfois satisfaits de nous souvenir de notre comportement dans une situation rêvée. C’est vrai que quelle qu’ait été notre conduite, humiliante ou flatteuse à l’égard de notre fierté, nous n’aurions pas pu la changer. Notre trouble ou notre contentement sont uniquement à mettre au compte de la révélation présumée de notre moi inconscient. Mais comment en fin de compte, est-ce que ces faits diffèrent de ceux de nos rêves éveillés ? Dans ces rêves éveillés nous sommes aussi désolés ou ravis, pas de façon préméditée, mais parce que cela arrive ; et notre regret ou notre satisfaction est également contingente à l’effet que l’épisode a sur notre orgueil. Mais pouvons-nous dire sincèrement, à l’avance, que quoiqu’il arrive, nous nous comporteront de telle et telle manière et pas autrement. Ne sommes-nous pas soumis à la suggestion du moment et susceptibles d’être détournés de notre résolution par la colère, la cupidité, l’enthousiasme ? Comme dans le rêve du sommeil, notre vie éveillée nous prend toujours par surprise, et nous nous comportons constamment comme nous n’aurions jamais imaginé le faire. Rétrospectivement, nous ne pouvons pas non plus dire sincèrement que nous aurions pu faire mieux ou pire dans la situation de la veille. Si cela se répétait exactement, sans aucun doute nous le pourrions. Mais en considérant comment et quand cela s’est passé, avec nous comme nous l’étions à ce moment-là, cela ne pourrait pas avoir été différent de n’importe quel rêve que nous avons eu.
Une examination sérieuse du parallèle entre les deux états de sommeil et de veille révèle de nombreuses autres similarités. Seule une de plus nécessite d’être mentionnée ici – la ressemblance de notre mémoire vis à vis de l’expérience de ces deux états. C’est vrai que nous conservonc de notre vie éveillée un souvenir plus ou moins continu, alors que nous gardons de notre vie onirique une série de souvenirs discontinus. Mais en dehors de cette différence spécifique, notre faculté mnémonique effective apparaît se comporter de la même manière relativement aux deux formes de l’expérience. Nous savons combien il est difficile de se rappeler volontairement un rêve de la nuit précédente ; le rêve était impressionnant, et nous avions tous ses détails à l’esprit au réveil, mais en un instant, la totalité avait disparu sans laisser de traces. Le souvenir de la vie de la veille n’est pas si infidèle ou capricieux par rapports aux évènements principaux, mais où sont aujourd’hui les vivants détails d’hier ? Nous avons clairement vu mille et un objets, nous leur avons même prêté attention.  Nous avons écouté des conversations, nous avons parlé, nous avons vu des hommes et des choses dans la rue, nous avons lu des livres ou des journaux, nous avons lu et écrit des lettres, nous avons mangé et bu, et été ou fait une quantité innombrable d’objets et d’action. Ceci se passait seulement hier, le vivant rêve éveillé d’hier. Combien de ces détails nous reste-il en mémoire aujourd’hui ; ou de combien pourrions-nous nous souvenir en faisant un effort ? Aussi complètement que nos rêves de la nuit, la masse de nos rêves éveillés d’hier sombre dans l’oubli de notre inconscience.
On pourrait craindre qu’il y a quelque chose de morbide dans les spéculations précédentes ; et qu’un effort pour voir notre vie éveillée seulement comme une forme de sommeil doit diminuer son importance pour nous et la notre pour elle. Mais cette attitude envers un fait possible et probable est elle même morbidement timide. La vérité est que, de même que dans les rêves de nuit le premier symptôme du réveil est de soupçonner que l’on dort, le premier symptôme d’éveil de notre état de veille – le deuxième éveil dans la religion – est de soupçonner que notre état présent d’éveil est aussi le rêve. Etre conscient que nous ne sommes que partiellement éveillés est la première condition pour devenir et nous rendre plus complètement éveillés.

En effet, l’éveil n’est pas un processus qui peut se produire en une nuit. Réaliser que nous sommes endormis d’un point de vue intellectuel est certes utile, mais cette connaissance n’est pas la destination finale en elle-même. Pour être complètement éveillé, des « chocs » sont nécessaires. Quand nous dormons la nuit, une douce musique ne pourrait pas nous réveiller mais une fanfare le pourrait certainement. En se réveillant si brusquement, nous ne nous sentirions pas à notre aise. Mais il est possible, et même probable, de se rendormir.

En conséquence, du travail sur soi est nécessaire. Le sommeil éveillé consiste en une myriade de programmes, de réactions inconscientes qui pousse à réagir au lieu d’agir. En nous purifiant de nos influences ‘A’ du sommeil éveillé, nous commenceront à nous voir plus objectivement. Coïncidant avec cette purification intérieure, nous allons commencer à voir le monde extérieur plus objectivement. Le sommeil éveillé est la poussière, la saleté et les traces de doigts sur la lentille de la perception d’un individu. Tant que la lentille n’est pas nettoyée, on ne pourra pas faire la mise au point sur les Signes.

D’un autre coté, si on commence à travailler sur soi, les informations telles que celles qui sont présentées sur la page des Signes peut agir comme un mécanisme de chocs sur soi. Lire simplement les nouvelles et les commentaires associés ne nettoiera pas la lentille par miracle – mais cela peut fournir un point de référence auquel le lecteur peut comparer ses propres perceptions. Cette comparaison peut fournir à l’individu un aperçu de ses travers personnels, ses programmes émotionnels, et le reste des influences ‘A’ contre lesquelles nous devons tous batailler.

Naturellement, le chemin ne s’arrête pas tout net. Si nous devons représenter et vivre le concept de la véritable création, notre apprentissage et notre développement ne peuvent s’arrêter. Nous pourrions nous éveiller de notre sommeil de veille, mais cela ne suffit pas de s’asseoir, se frotter les yeux, bailler, et ensuite se rendormir. C’est pourquoi, penser que nous sommes réveillés quand nous ne le sommes pas peut devenir un réel obstacle. Un moment d’éveil ou de vision – ou même une centaine de milliers de moments – ne signifie pas que notre travail est terminé.

Alors que l’état du monde extérieur s’assombrit de plus en plus, mettant possiblement notre existence même en péril, nous avons chacun une opportunité personnelle d’utiliser les chocs fournis pour croître.

Il est temps de se réveiller.


Lundi 8 mars 2004 (signs 418)

La science est quelque chose d’amusant. Dans son nouvel article Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols, Laura Knight-Jadczyk écrit sur la bande bleue récemment remarquée autour de Jupiter :

Cela nous amène à considérer maintenant : qu'est-ce qui pourrait bien causer cette énorme bande bleue ? Je voudrais attirer l'attention du lecteur sur un extrait de mon article Picknett and Prince on the Cassiopaeans (Picknett et Prince sur les Cassiopéens) Cela peut fournir quelques indices nécessaires pour répondre à cette question:

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Picknett et Prince :  [Les Cassiopéens déclarent que ] le gaz dominant dans les atmosphères de Jupiter et de Saturne est l'ammoniac : Les deux sont constituées à 99 pour cent d'hydrogène et d'hélium. Jupiter a une quantité minuscule (une fraction d'un pour cent) d'ammoniac.

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Laura répond : P et P déclarent avec assurance que la composition tant de Saturne que de Jupiter est " de 99 pour cent d'hydrogène et d'hélium."

Tout d'abord, quand les astronomes parlent de la composition de la planète entière, ils disent "On croit que...." et ensuite, parfois ils donnent les raisons pour lesquelles ils croient ainsi et parfois non. Deuxièmement, la composition de la planète entière diffère de la composition de l'atmosphère. Troisièmement, la composition des régions supérieures de l'atmosphère peut être complètement différente de la composition des régions inférieures. Quatrièmement, concernant des "avis experts" sur la composition des planètes, voici une sélection; faites tourner la roue et choisissez-en un :

Avis 1 Jupiter, d'autre part, peut bien être liquide partout, bien qu'il puisse avoir un petit noyau solide (disons jusqu'à 15 fois la masse de Terre!) d'éléments plus lourds comme le fer et le silicium s'étendant jusqu'à peut-être 15 % de son rayon.

Avis 2   4 % de la masse de la planète sont dans un noyau intérieur rocheux.

Avis 3. Le noyau d'une planète est sa partie centrale, sphérique. Il peut être divisé en deux régions : la région intérieure est faite d'un mélange de nickel, de fer et de soufre, tandis que la partie externe est faite de silicates. La composition du noyau de Jupiter ressemble à la composition de la Terre dans l'ensemble.

Avis 4 : Jupiter a une rotation rapide et un grand noyau hydrogène métallique

Avis 5 : Au centre de la planète il peut y avoir un noyau de matériel rocheux se massant autour de 10 à 15 fois celui de la Terre.

Avis 6 : On croit que Jupiter a un petit noyau rocheux, mais c’est surtout une boule géante d'hydrogène liquide et de gaz.

Avis 7 : Selon une théorie formulée en 1958, l'intérieur de Jupiter inclut un grand noyau d'hydrogène métallique.

Avis 8 : Une forte concentration de masse est placée dans le centre, ou le noyau; on pense qu'il est composé de roche et de glace contenant des composés de métaux, d'oxygène, de silicium et d'éléments volatils lourds.

Maintenant que vous avez fait une sélection, vous pouvez écrire un livre et déclamer votre "avis expert" comme étant le seul correct comme Picknett et le Prince l'ont fait.

Il semble y avoir de nombreux scientifiques et experts à « l’esprit scientifique » qui sont convaincus d’avoir toutes les réponses. Malheureusement, il semble que nombre de leurs réponses sont basées sur un manque de recherche sévère. On pourrait dire que les diverses sciences, dans leurs formes généralement acceptées de nos jours, relèvent plus de la religion que de la science. En fait, si notre monde contenait autant d’experts si brillants, les découvertes à faire trembler la terre seraient monnaie courante – cependant cela ne paraît pas être le cas.

Au travers de l’histoire, il y a eu très peu de grands penseurs qui aient contribué aux diverses branches de la science avec de profondes idées. Certains furent brûlés sur le bûcher pour leurs vues ; d’autres furent tout simplement ignorés par leurs pairs. Il, semble y avoir une tendance parmi les scientifiques – et parmi ceux qui les citent – à vouloir suivre la ligne du parti. Comme les fondamentalistes religieux, ils veulent simplement réciter les vers acceptables de la bible de leur choix – et ils veulent que tout le monde fasse de même. Faire tanguer le bateau est considéré comme un suicide professionnel.

Dans une discussion récente à QFS, le Professeur Arkadiusz Jadczyk remarquait :

Avant tout, il devrait être remarqué que beaucoup des grandes contributions à la science ont été considérées ainsi seulement à titre posthume. Pourquoi ? Parce que beaucoup de personnes n’étaient pas prêtes à accepter une nouvelle vérité révolutionnaire. Quelle conclusion en tirer ? La conclusion est que tout scientifique, quel que soit son age, peut avoir grandement contribué à la science, mais la science ne le sait pas encore, elle n’est pas encore prête.

Maintenant, que dire d’Alex Mueller, qui reçut le Prix Nobel en 1987 pour avoir découvert la superconductivité à haute température ?

Par SIMON ROMAN
The Scientist
1[25]:12, Nov. 16, 1987

Il y a une paire d’années, deux éminents scientifiques réalisèrent une expérience.

Rien d’inhabituel, pourriez-vous penser. Repensez-y ; quand est-ce que des éminents scientifiques de votre connaissance ont pour la dernière fois réalisé une expérience personnelle ? Allez dites-le, quand ?  

Ces excentriques procédèrent de façon étrange. Ils ne semblent pas avoir débattu pour savoir si ce qu’ils proposaient était respectable en termes Popperiens, ou uniquement d’après ceux de Feyerabend. Non – Ils ont simplement fait l’expérience.   Ils n’ont pas pu passer des heures dans la bibliothèque à chercher dans le savoir et les théories établis, car n’importe quel jeune diplômé de chimie ou physicien des matériaux leur aurait dit quoi en attendre. Non, ils ignorèrent la bibliothèque, quittèrent leur bureau, entrèrent dans leur laboratoire et réalisèrent une expérience. Une expérience très stupide ; un non-diplômé leur aurait dit qu’ils allaient mesurer la conductivité d’un isolant, ou au mieux d’un semi-conducteur. Comme prévu, cela donna un résultat très stupide : des signes de supraconductivité dans une céramique à une température bien trop élevée. Je me réfère bien évidemment, à K. Alex Müller et J. Georges Bednorz, les gagnants du Prix Nobel de Physique de 1987.    

Leurs résultats montrent que nous devons jeter notre théorie de la supraconductivité et quelques-unes de nos théories de liaisons des solides. Ils appellent aussi à remettre en questions nos hypothèses sur la structure de la science.  

L’une d’entre-elles est que des scientifiques sont assis dans des bureaux et des bibliothèques, à penser, tandis que les étudiants en recherche et les techniciens font le sale boulot. Les étudiants et les techniciens manquent souvent d’expérience ou de compréhension pour voir des anomalies mineures et des effets intrigants lorsqu’ils se présentent. Et ceux qui ne peuvent pas voir ce qui vaut la peine d’être trouvé ne vont probablement pas trouver ce qui vaut la peine d’être cherché. De nombreuses pistes prometteuses passent probablement inaperçues et ne sont jamais rapportées.  

Très peu de science importante n’est jamais sortie des bureaux, avec l’exception du Bureau Suisse des brevets. Comme pour les bibliothèques, ils sont loin du berceau de l’innovation, étant en fait le tombeau des idées mortes.   Cette découverte est aussi venue de Suisse. Il y a probablement des raisons culturelles pour cela. Cela n’aurait sûrement pas pu venir du voisinage de l’Autriche. Pensez à un scientifique autrichien connu. Freud ? Il y a peu de scientifique au sujet de Freud. Lorenz ? Oui, mais ses vues sont maintenant dépassées. Schrödinger ? Oui il apparaît sur un billet autrichien – lui à l’équation omnipotente, lui à l’équation qui souffrait du léger défaut qu’elle était insoluble dans presque tous les cas d’intérêt matériels. Ceci est la science des bureaux, et les Autrichiens que je connais sont convaincus que la place des scientifiques est dans les bureaux, de préférences dans des rôles managériaux, mais sûrement en dehors d’expériences désordonnées. [...]    

Donc la normalité doit être restaurée. L’est-elle ? Est-ce que nous comprenons la science basique d’un feu de bois ? Nous connaissons son exploitation et sa technologie depuis des millénaires, mais notre entendement de la chimie basique de la combustion n’est en aucun cas complet.  Jusqu’ici l’humanité a toujours été assez sage pour exploiter les effets qu’elle ne comprenait pas. Ce qui est bien, car l’espèce serait morte de soif bien avant d’avoir eu une compréhension adéquate de l’état liquide. La découverte d’IBM, à la lumière du savoir disponible, fut le résultat d’une expérience tout à fait folle.  Ce qui nous conduit à penser, en dépit de Popper, que nous ne sommes pas prêts de révolutionner notre connaissance en formant et testant des hypothèses ancrées dans la théorie actuelle. [...]  

Les idées présentées au sujet du flot principal de la science s’applique aussi à notre recherche individuelle. Quand on travaille sur soi, il n’est pas suffisant de lire ce qu’un autre a fait. Ce n’est pas suffisant de manipuler des idées à un niveau strictement intellectuel. On doit faire. Naturellement, il peut y avoir une phase préparatoire. Le physicien, le chimiste, ou le biologiste ne peut pas apprendre son métier en une nuit. En fait, des années d’étude et de dur labeur sont nécessaires. Mais à un moment ou à un autre, l’étudiant doit obtenir son diplôme. Nous aussi nous devons passer notre diplôme et commencer individuellement notre recherche.

La recherche peut prendre plusieurs formes. Souvent, de la recherche est nécessaire pour préparer une histoire ou un commentaire de la page des Signes. Les clés pour comprendre ce qui arrive en ce moment sur la planète peuvent être cachées dans le passé. En ce sens, plusieurs bibliothèques peuvent se révéler utiles – mais en fin de compte, toutes les sources doivent être vérifiées. Nous devons alors de même vérifier les sources de nos programmes internes individuels. Données externes, expérimentation, et comparaison des résultats peuvent être plutôt utiles dans une telle tentative. Cependant, en dernier recours, nul autre ne peut conduire ces expériences à notre place. Les programmations sociales et culturelles doit être identifiées et neutralisées. La peur de travailler contre la graine de cette réalité ne doit pas nous arrêter. La volonté de faire et de continuer à faire, face à toute résistance, doit être cultivée.

Si nous comprenons certaines vérités seulement au niveau intellectuel nous deviendrons une bibliothèque : loin du berceau de l’innovation ; le tombeau des idées.

Dans l’article ci-dessus, Roman écrit :

Donc, la normalité doit être restaurée. L’est-elle ? Est-ce que nous comprenons la science basique d’un feu de bois ? Nous connaissons son exploitation et sa technologie depuis des millénaires, mais notre entendement de la chimie basique de la combustion n’est en aucun cas complet.

Similairement, il est assez clair qu’en tant qu’espèce, les humains ont été des machines fonctionnelles durant des millénaires. Nous naissons, nous vivons, nous mourrons. Mais pouvons-nous dire que nous sommes réellement conscients ? Il est évident que nous sommes tous fonctionnels dans un sens physique et mental – mais sommes nous pleinement conscients de ce que nous faisons et pourquoi ? Sommes-nous à la barre, guidant notre vaisseau corporel dans les eaux de la réalité ? Ou bien sommes-nous affalés sur la chaise du capitaine, saouls comme des barriques et complètement inconscients de la tempête qui fait rage et qui ébranle notre vaisseau de part et d’autre ?  Peut-être que c’est cette science de la conscience, cette science d’être, qui doit être recherchée. Nous découvrirons peut-être en même temps quelque chose sur la science extérieure.

Quel que soit le type de recherche que nous conduisons, les anciennes idées doivent être examinées dans une lumière différente. Il y a pléthore de religions et de sciences pour ceux qui ont besoin de la hiérarchie, de la structure et de l’entropie. Créer, innover, nécessite quelque chose de complètement neuf.

"[N]ous ne sommes pas prêts de révolutionner notre connaissance  en formant et testant des hypothèses ancrées dans la théorie actuelle. "

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Mercredi 10 mars 2004 (signs 420)

Voilà maintenant plusieurs décennies que les principales religions ont accusé un certain déclin dans le nombre de croyants occupant les bancs des églises. On a suggéré que c’était dû à un réveil graduel d’au moins une partie de l’humanité, au sentiment de culpabilité et aux contradictions inhérentes sur lesquelles les religions les plus institutionnalisées sont fondées. Dans le même temps, il est suggéré que le « réveil » de l’humanité, ou d’une partie, représente une étape de développement dans l’évolution de notre espèce. Quelles qu’en soient les raisons, il apparaît que la tendance à s’écarter de la foi aveugle a été anticipée bien avant son apparition, et qu’un nouveau genre de religion a été créée, dans laquelle les désenchantés ont été cloisonnés.

Tout le potentiel du mouvement du Nouvel Age à fournir des réponses réelles et sensées aux questions fondamentales de notre existence a été rapidement co-opté par certains groupes gouvernementaux. Quand de nouvelles théories et idées sur tout, du sens de la vie aux OVNIs, se sont répandues, des artistes de la désinformation ont délibérément entretenu les croyances et « le droit au salut », corrompant ainsi toute possibilité pour des honnêtes chercheurs de ne jamais trouver la vérité.

En réplique au désir authentique des chercheurs de vérité de FAIRE quelque chose face à ce qu’ils VOIent dans le monde, les doctrines du Nouvel Age prétendent que nous pouvons « changer le monde ». D’après ces groupes, si nous nous concentrons tous à envoyer simplement « de l’amour et de la lumière » à notre planète, nous pouvons même créer « le paradis sur terre ». Une autre suggestion légèrement différente mais tout aussi ridicule, est que nous devrions faire confiance à nos « frères des l’espace », lesquels se révèleront bientôt. La propagation subtile de vérité intelligemment enveloppée de mensonges est l’empreinte du COINTELPRO.

En nous approchant de la compréhension de la nature entropique de ce monde, nous pouvons aisément être découragés en réalisant qu’il y a pas grand chose de faisable pour l’arrêter. Ceci est une réponse naturelle et est essentiel pour notre motivation dans notre quête pour découvrir la vérité. Le stratagème le plus sournois utilisé pour dissuader ceux qui ont « le goût des choses qui sont vraies », est de suggérer qu’une réponse négative à ce que nous voyons dans le monde est uniquement le reflet d’un problème à  l’intérieur de l’individu. La corruption de cette réponse naturelle est même plus perverse via la croyance que voir du négatif perpétue le négatif.  Ces deux tactiques relèvent d’une entorse subtile de la vérité. Même si nous pouvons être séduits par ce monde et les illusions qu’il produit, il est possible de se réveiller de ce rêve. Mais seulement si on a le véritable désir de s’éveiller.

La vérité toute simple est alors qu’il n’y a rien que vous puissiez faire pour l’état de ce monde, car le monde n’a pas besoin d’être réparé. Tout comme le lion n’a pas « tort » quand il dévore le bébé impala, il n’y a rien de « mal » avec la nature entropique du service de soi de notre monde et des nombreuses personnes y vivant. Laissez-nous demander ceci à nos lecteurs : si vous entrez dans la maison d’un autre, et qu’après un certain temps vous commencez à réaliser que vous n’aimez pas le décor, est-ce que vous vous mettez à arracher le papier peint et à réarranger le mobilier ? Ce monde n’est pas le nôtre. Ce n’est pas à nous de juger les besoins du monde ou de qui que ce soit. La seule personne que chacun d’entre nous a le droit, ou plutôt l’espoir de changer, c’est nous-mêmes.

Ainsi, bien que nous ne puissions pas changer le monde, nous pouvons faire quelque chose sur notre propre état. Premièrement, nous devons nous débarrasser de cette paresse qui nous conduit à continuellement nous défausser de notre responsabilité vis-à-vis de notre existence. Comme nous le demandions hier, qu’est –ce qui est important dans notre existence ? Qui en est responsable ? Etes-vous en vie pour prendre tout ce qui est possible de la vie sans rien contribuer en retour ? Une existence consciente peut-être un poids comme un cadeau. Cela dépend de votre attitude à son égard. Si la conscience de soi vous conduit à prendre et nourrir seulement le soi, et si le monde entier fait la même chose, alors notre destruction collective est assurée. Si vous utilisez votre conscience pour découvrir votre potentiel de créativité, pour donner quelque chose au monde plutôt que de prendre sans fin, il y a peut-être de l’espoir. Alors que pouvez-vous faire, que pouvez-vous donner ? Comme c’est si souvent dans le cas avec la vérité, c’est très simple. Vous pouvez vous résoudre à vous réveiller. Ne rien laisser vous arrêter dans votre quête pour tenir et faire face à la vérité de la réalité, avec courage et foi. Vous pouvez vous engager à mettre toute la force de votre conscience et de votre volonté pour face à la réalité objective. A poursuivre impitoyablement votre quête personnelle pour la connaissance et la vérité. Ceci est tout ce que la vie vous demande. Maintenant, à vous de décider si vous pouvez le faire.


Vendredi 12 mars 2004 (signs 422)

Nous avons fréquemment commenté l’idée que la réalité dans laquelle l’homme réside est une illusion ou un monde rêvé. Nous affirmons souvent que notre état par défaut est d’être endormi. Pour aider à éclaircir notre point de vue, nous considérons aujourd’hui quelques exemples plus spécifiques de ce sommeil.

Il semble que notre réalité n’est pas un concept concret ni complètement compris, peu importe avec quelle force nous essayons de nous en convaincre. Du point de vue de la physique moderne, on ne peut même pas dire que l’humanité comprend la construction fondamentale de l’univers. Il est clair que nous ne comprenons pas ce qu’est la gravité. Il y a des équations qui décrivent comment cette force agit sur les objets, mais rien n’arrive à vraiment nous expliquer ce que c’est ou pourquoi elle existe au juste. Il est entièrement possible que la gravité soit reliée à la conscience d’une certaine façon. Mais en cet instant, sur la base de la physique actuelle, tout ce que nous pouvons faire c’est deviner. Nous ne savons tout simplement pas.

Néanmoins il y a des scientifiques qui se persuadent qu’en raison des progrès que l’humanité a faits, nous sommes d’une certaine façon les « maîtres » de cette réalité. Bien entendu, permettez-nous d’être d’un autre avis. Souhaiter quelque chose ne la rend pas réelle, au moins dans notre état actuel. La « raison » d’un point de vue scientifique implique souvent d’écarter les faits qui ne soutiennent pas une théorie pour un certain nombre de raisons, incluant des intérêts personnels, des pressions politiques ou religieuses.

Du point de vue religieux, l’homme semble être complètement ridicule dans son raisonnement. On pourrait même dire que dans le cas de la religion, la raison s’est volatilisée. Nous pensons que les différentes religions pourraient être organisées en différents niveaux de conscience. Par exemple, les chrétiens sont nombreux autour du globe. Certains de ces chrétiens croient simplement ; d’autres agissent selon leurs croyances.

Beaucoup de chrétiens portent leur religion comme une sorte de médaille honorifique. Ils ne vont peut-être pas régulièrement à l’office, ou ne participent pas aux rituels prescrits. Cependant tout ce qu’ils font, ils le font en tant que « chrétien ». A l’évidence, ceci est une contradiction – on ne peut pas dire que l’on appartient à une certaine religion si on néglige de participer effectivement à cette religion. Comment peut-on déclarer « Je suis chrétien » dans un souffle et à la respiration suivante soutenir le meurtre de dizaines de milliers dans une « guerre contre la terreur » ? C’est dans ce sens que de nombreux chrétiens rêvent.

L’humanité excelle à détruire et à tuer. Notre capacité à commettre des actes haineux a augmenté de façon exponentielle ces derniers temps – cependant nous proclamons haut et fort que nous croyons en tel ou tel dieu, et que tuer est mal. Ces individus religieux sont endormis dans le sens où ils ne sont pas conscients de la dissonance cognitive créée en eux par la contradiction entre leur religion et la société qu’ils soutiennent.

Cette dissonance est un outil plutôt utile pour les puissances en présence. Si des pensées conflictuelles nous incommodent, nous pouvons simplement rationaliser l’inconfort en déclarant que cela doit être les mauvais « en face ». Après avoir éliminé les païens, nous pouvons nous raconter que le Bien a triomphé du Mal – fin de l’histoire. Dans ce cas, les croyances sont uniquement basées sur le désir qu’elles soient réelles. Ce qui manque c’est l’action.

Bien sûr, il y a ces chrétiens qui sont profondément dévoués à leurs croyances. Ils participent activement aux multiples activités de l’organisation qu’ils ont choisie. Ils peuvent même affirmer franchement leur opposition à toute guerre, en adhérant aveuglément à la structure des croyances qui a été établie pour eux. Dans ce cas, la source du système de croyance rigide n’est pas mise à l’épreuve. Si une véritable et honnête comparaison était faite entre les doctrines religieuses, l’histoire, et les sciences, on pourrait agiter de nombreux drapeaux rouges. Dans la recherche de la connaissance, on ne peut pas avoir une religion qui contredit la science, ou une science qui contredit la religion, sans que les deux soient fausses. La connaissance doit être précise et concrète. Ce qui manque, c’est l’objectivité.

Notre discussion n’est certes pas limitée au christianisme. D’innombrables autres religions et philosophies doivent être inclues elles aussi. Mais il semble que dans chacun de ces cas, l’homme est en train de rêver. Et la religion n’est pas le seul aspect de la vie d’un homme qui fasse partie de son sommeil. Nous pouvons nous identifier avec force avec certaines équipes sportives, ou avec les communautés consignées dans lesquelles nous vivons. Nous voulons que ces organisations soient les meilleures. Nous nous persuadons que c’est le cas. Là, nous sommes en plein rêve.

Il est évident qu’aucune pierre ne doit être laissée de coté. Si nous voyons un caillou sur notre chemin – aussi petit soit-il – et que nous nous décidons de l’ignorer, nous n’acceptons pas la réalité telle qu’elle est. Nier n’importe quel aspect de la réalité c’est chercher à s’abriter du vent glacé de ce qui est ; c’est une tentative de contrôle. Découvrir la réalité ne nous rendra pas toujours gais ni enjoués. Puisque l’entropie semble être la direction de ce monde, il y a beaucoup à son sujet qui est horrifiant et dérangeant.

Cependant, comme nous l’avons mentionné, il semble que notre réalité n’est pas un concept concret ni complètement compris. Nous ne savons pas quelle est la vraie nature de l’existence, quelle partie de notre « réalité » est réelle et laquelle est un rêve. Ce qui semble vrai c’est que le désir n’est pas suffisant ; nous devons agir. L’action seule n’est pas non plus suffisante ; nous devons agir en nous basant sur une compréhension objective. Et en fin de compte, une compréhension objective du monde extérieur n’est pas possible sans une revue honnête et brutale de ce qui est à l’ intérieur de nous.

 


En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique.

Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables.

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