Un article par
Laura Knight-Jadczyk


Nouveau forum en français !


Les Editions Pilule Rouge


Guide Rapide des Signes

Cassiopée ? Forum de questions et réponses


Les Editions Pilule Rouge
Nos livres en français!


Nos Articles

Nouveau ! Programmes, tampons et "Esprit du prédateur"
- Laura Knight-Jadczyk

Nouveau ! Le résultat de l'impact du Dryas récent et les cycles de catastrophes cosmiques – les climatologues se réveillent
- R.H.

Nouveau SOTT Focus ! Pendant que les Européens sont en vacances, les Américains triment
- Marie Cocco

Nouveau SOTT Focus ! Comment créer la réalité de la "War on Terror" - guide pratique
- Joe Quinn

Nouveau SOTT Focus ! Des squatters sans conscience
- Henry See

Nouveau SOTT Focus ! Si le sociopathe habite à côté - montez à l'étage
- Keit

Nouveau ! L’Amérique fasciste, en dix mesures faciles
- Naomi Wolf, The Guardian

Nouveau ! Michael Topper à propos du Harcèlement
- Michael Topper

—SOTT

Virginia Tech – Le tueur était-il programmé mentalement
- B.K.

L'hypocrite Tony s'attaque à Téhéran
- Joe Quinn

La pression pour la paix et la "Pâque juive"
- Joe Quinn

Oubliez le réchauffement planétaire : nous sommes au bord de l’extinction !
- Laura Knight-Jadczyk & Henry See

Une vérité qui dérange
- Henry See

Piratage de la Démocratie
- Henry See

La main cachée derrière l'affrontement entre Hamas et Fatah
- Joe Quinn

Encore Des Absurdites « Al-Qaïda » Du Gang Bush
- Joe Quinn

Fascisme galopant: La France interdit à ses journalistes de rapporter la violence

Amir Peretz et la foi fondée à l'école de la politique
- Laura Knight-Jadczyk

Encore Des Absurdites « Al-Qaïda » Du Gang Bush
- Joe Quinn

Nous chutons tous
- Joe Quinn

D'Israël à Bush par l'entremise de la BBC et de CNN : Attaquez l'Iran -- sinon…
- Joe Quinn

Une Question Légale
- Henry See

Le Futur
- Steve McFarland

A quel point pensent-ils que nous sommes stupides?
- Henry See

Le Mythe Des Attentats Suicide Palestiniens
- Joe Quinn

Rassembler en un lieu tous les juifs
- Joe Quinn

Le MI6 et les médias - les manipulateurs de l'esprit
- Joe Quinn

Litvinenko - Par la tromperie
- Joe Quinn

Litvinenko - Par la tromperie 2
- Joe Quinn

La capture, le procès et la condamnation de Saddam Hussein – Une autre farce du renseignement américain
- Joe Quinn

La mystique contre Hitler
- Laura Knight-Jacdzyk

Les Bush et Le Roi Perdu
- Laura Knight-Jacdzyk

Bush révèle sa véritable politique iraquienne : le massacre de civils iraquiens
- Joe Quinn

Donnez leur un 5 novembre qu'ils n'oublieront jamais
- Télécharger des affiches Signs of the Times

Le sionisme et le président iranien
- Joe Quinn

Une planète au bord de l'anarchie?
- Joe Quinn

De l’Holocauste à l’Armageddon
- Joe Quinn

Ensemencement de graines de guerre civile
- Joe Quinn

Le racisme, pas la défense, au coeur de la politique israélienne
- Joe Quinn

Commentaires
- Signs of the Times

Commentaires des Signes 23 fev 2004 , 14 &15 Mar 2004

Supplément des Signs: Armes Ethniques Spécifiques

Supplément des Signs: L'Assassinat de JFK

HITLER : Tel que le Peuple Allemand Le Connaît

—Série JFK—
Laura Knight-Jacdzyk

John F. Kennedy, le Pétrole et la Guerre à la Terreur

John F. Kennedy, le Services Secrets et les Riches Texans Fascistes

John F. Kennedy et la Conspiration Monolithique et Impitoyable

John F. Kennedy et les Titans

John F. Kennedy et les Cochons de Guerre

John F. Kennedy et la Psychopathologie de la Politique

John F. Kennedy, J. Edgar Hoover, le Crime Organisé et le Village Mondial

John F. Kennedy et tous ces "ismes"

Sim City et John F. Kennedy

Le Gladiateur : John Fitzgerald Kennedy

Les Débris de l'Histoire

—11 septembre

Jim Hoffman – Attrape-nigaud pour les Chercheurs de Vérité du 11 septembre - Joe Quinn

L'ADMINISTRATION BUSH ET le 11 SEPTEMBRE: 100 RAISONS DE DISSIDENCE

La Cinquième Colonne

Commentaires sur l'attaque du Pentagone

Les récits de témoins oculaires du crash du Pentagone ne riment à rien

Le Mossad et les Sociétés de Déménagement

Mahmoud Ahmad et le Culte Secret

Commentaires sur l'attaque du Pentagone

—Ponérologie & Psychopathie—

Ponérologie Politique : une Science sur la Nature du Mal adaptée à des Buts Politiques

Le Paysage Intérieur du Psychopathe de Herve Cleckley

Le Psychopathe - Le Masque de Santé Mentale

Le Culte le plus dangereux dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk

L'Idée la plus dangereuse dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk

"Culture officielle" en Amérique:
Un Etat Naturel de Psychopathie?

Exposé Greenbaum

Contrôle des Mots, Contrôle des Pensées, Contrôle du Monde

La Bible déconstruite

Le Livre Q et les Origines Chrétiennes

La Véritable Identité de Fulcanelli, les Quatre éléments et Le Code Da Vinci

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

—Les catastrophes
cycliques—

Jour d'Indépendance

Le Monde Arrive-t-il à sa Fin?

Est-ce que notre Soleil a un compagnon sombre?

—Les mystères—

Extraits de l'Histoire Secrète du Monde

Introduction à La Science antique

La chimie de l'alchimie

Réalité hyperdimensionnelle

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

La Véritable Identité de Fulcanelli et Le Code Da Vinci

 

Les portails organiques ? L' "autre" race - 1ère partie

Prédateur Spirituel – Prem Rawat alias Maharaji - Henry See

Qui parle au nom de la Vérité?

Chronologie de Cointelpro Cosmique 11, 12

Etoiles déchues

Un gouffre dans le coeur - John Kaminski

Le Jeu Global du Survivant: Les Quatre Prochaines Années de l'Amérique

La Bête et Son Empire

La Haute Étrangeté des Dimensions et le Processus d'Enlèvement Alien

Schwaller de Lubicz et le Quatrième Reich
2, 3, 4

La face obscure du Tibet

Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Vérité ou Mensonge
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
, 7a, 7b

Ouspensky, Gurdjieff et les Fragments d'un Enseignement inconnu

Picknett et Prince sur les Cassiopéens

Le Crop Circle de Chibolton et les Cassiopéens sur les Crop Circles

Jour D'Indépendance - KAH

Les portails organiques ? L' "autre" race - 2ième partie

L'Affaire OVNI de Morris Jessup

Meilleurs voeux pour un monde heureux

Tyrannie du pouvoir executif

Le Matériel sur l'Aéroport de Denver

Les ETs et COINTELPRO cosmique

Pourriel Cosmique

Discernement ou Machiavel et les ET

Discernement 2: Le Monde est pénétré de malignité

St. Malachie et le Travail du Soleil

Les Compagnons du devoir de Liberté

Ascension

L'Onde

l'Onde: Chapitre 27

La Connexion Française


Adventures with Cassiopaea

Quantum Future Physics

Signs of the Times

The Wave


Nous vous proposons aussi les sites :

Alchymie.net



Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des  Mongols

Traduction française: Henri R.


Samedi 27 mars 2004 : Je veux continuer maintenant juste un peu sur le sujet de la géographie du monde de l'Âge de Bronze avant que nous nous déplacions vers d'autres questions qui se dirigent directement sur notre monde aujourd'hui.

Wilkens place plusieurs lieux nommés par Homère en utilisant non seulement les descriptions du paysage, mais place aussi des noms et l'étymologie, et des directions de voyage par terre et par mer. De cette façon, nous trouvons le royaume de Ménélas en Espagne et Argos correspond grossièrement à la moitié nord de la France.

Il y a, en fait, beaucoup de noms de lieux en France tirés de "Argos", y compris la région de l'Argonne, l'ouest de Verdun, Argouges, Arromanches, Argoeuvre et Argueil.

Nous avons déjà appris que l'Egypte d'Homère correspond grossièrement au département français actuel de la Seine Maritime. Homère décrit comment Ménélas, en rentrant à la maison de Troie à Sparte, s'est arrêté pour ériger un monument à son frère Agamemnon, assassiné sur son voyage de retour à Mycènes. À part le fait que cela ne signifierait rien pour un roi grec d'ériger un monument à son frère mort ou faire des offrandes aux dieux inconnus dans un pays étranger, les événements décrits serait absolument absurdes dans la géographie de la Méditerranée où l'Egypte est trop loin pour quelqu'un pour le visiter "en route de la Turquie à la Grèce."

Ainsi, cela semble assez évident, maintenant que nous avons connecté les collines Gog Magog à la chute infâme de Troie, connue de tous à travers le monde antique, que quand Homère écrit" sur "Thèbes de l'Egypte" , "Thèbes des Sept Portes" et la ville de Cadmus et les Cadméens, il ne parle pas de la terre des Pharaons. Thèbes, en Egypte que nous connaissons maintenant était connue comme Wase jusqu'au temps d'Alexandre le Grand et n'avait pas de murs ou de portes. Homère connaissait Thèbes comme le port actuel de Dieppe.

Dans l'Odyssée, après la perte de 11 bateaux sur 12, Ulysse navigue loin de Lamus "peiné au cœur, heureux d'avoir échappé à la mort." Il permit à la marée de les porter et arriva enfin à :

…l'île d'Aiaié, une île qu'a choisie pour demeure Circé, la terrible déesse douée de voix humaine, Circé aux belles boucles, une sœur d'Aiétès aux perfides pensées : tous deux doivent le jour au Soleil des Vivants, qui les eut de Persé, la nymphe océanide. Nous arrivons au cap, et, sans bruit, nous poussons jusqu'au fond du mouillage : un dieu nous pilotait... (Odyssée X, 133-141)  (1)

Homère nous dit qu'Ulysse parvint à une île plate où il y a des marées et une autre île proche semblable. Cela décrit le delta d'une rivière, près de la mer. Les estuaires de grandes rivières comme le Nil, l'Euphrate et le Gange, ont historiquement été des centres religieux et il est probable que c'était le cas en Europe pré chrétienne aussi. Le grand delta du Rhin est juste un tel endroit.

Les Celtes ont certainement attaché une importance religieuse particulière au Rhin (rene celte = la renaissance), à la Meuse (moza celte = muer, le symbole de transformation et la Schelde. Ces trois rivières forment ensemble un estuaire principal dans la province du Zeeland dans le sud-ouest des Pays-Bas.

Parmi les nombreuses îles de cet estuaire, il y a celle appelée Schouwen dont la capitale est Zierikzee, un nom qui, selon Wilkens, n'a aucune signification en néerlandais. Il y a quatre cents ans, Justus Lipsius, un professeur à l'Université de Leyde, a dit que si le "c" dans Circé est prononcé comme un "z" doux, les sons de nom exactement comme Zierikzee. On a supposé que c'était une plaisanterie universitaire, mais avec les outils d'étymologie et d'autres indices dans le secteur, Wilkens suggère qu'il soit possible de confirmer que Circé et Zierikzee sont le même nom.

Selon le Dictionnaire d'Étymologie anglaise d'Oxford, le mot "church" (église) vient du Vieil anglais cirice ou circe, un mot qui semble clairement être apparenté à Circé. Nous savons aussi que la forme dialectale de Circé (aussi trouvée en Grec) était Kirke et les étymologistes sont d'accord que le mot hollandais pour "église", kerk, l'allemand Kirche et l'Ecossais kirk, tous viennent de l'ancien saxon kirika, un autre mot apparenté à Kirke ou Circé. [Wilkens]

Ainsi, si Zierikzee, qui a été orthographié de beaucoup de manières sur de vieilles cartes, y compris Zierixzee, Sierckzee et Zircze, était le même mot que Circé signifiant "place sacrée" ou "église", alors Circé doit avoir été le nom de la déesse dont le nom était Church. Le nom de l'île, parfois aussi attribuée à Circé, Aiaié est la version la plus antique du nom de la déesse de la Terre, Gaia, la source de toute vie.

On a suggéré que la maison de Circé se trouvait aux alentours de Zierikzee où, à l'ère Chrétienne, le monastère de Syon a été construit sur les fondations des grandes pierres dressées qui étaient ajustées ensemble sans ciment, révélant une origine très antique.

Autour de la maison de Circé, dont Ulysse s'approcha, se trouvent des loups et des lions. Les noms de deux villages dans le secteur sont Wolfaartsdijk (digue des Loups) et Lewedorp (Village du lion).

Circé drogue l'alimentation et la boisson des hommes et les transforme en porcs et les met dans un enclos de porcs. Des diagrammes maritimes montrent un banc de sable aux alentours de Zierikzee appelé Berendam, signifiant "enclos de porc." Un atlas historique des Pays-Bas nous montre qu'à l'ère romaine, les eaux au nord et à l'est de l'île sur laquelle les ports étaient situés, étaient appelés Helinium, une version latinisée de Helion, un rappel du père Helius de Circé. L'atlas est probablement basé sur les écritures de Pline qui a déclaré que Helinium était sur la branche sud du Rhin. Tacite écrit qu'à son époque, on croyait généralement qu'Ulysse avait été en Europe du Nord :

On dit que les Germains, comme beaucoup d'autres peuples, ont été visités par Hercule et ils le chantent comme le plus important de tous les héros quand ils sont sur le point de s'engager dans la bataille. Ulysse aussi, dans toutes ces errances fabuleuses de ses pérégrinations fabuleuses, est supposé par certains d'avoir atteint la Mer du Nord et visité des pays germains et avoir fondé et nommé Asciburgium (la ville d'acceptation), une ville sur le Rhin habitée jusqu'à ce jour. Ils ajoutent même que l'on a découvert un autel consacré par Ulysse et inscrit aussi avec le nom de son père Laërte il y a longtemps à cette même place et que certaines collines avec des monuments dessus portant des inscriptions grecques existent toujours aux frontières de l'Allemagne et de Retie. Je n'ai pas l'intention de me disputer pour ou contre ces affirmations; chaque homme doit les accepter ou les rejeter comme il se sent enclin. [Tacite, Germania, 3, traduit par H. Mattingly, Penguin Classics]

Ulysse et ses compagnons sont restés avec Circé pendant un an. On pense que l'histoire d'Ulysse est une histoire d'initiation aux mystères Hyperboréens, mais je ne vais pas y entrer maintenant puisque nous devons rester avec la géographie et les correspondances mythiques pour l'instant. Ulysse a demandé à Circé de les renvoyer à Ithaque (Espagne) et elle en a convenu à une condition :

…mais voici le premier des voyages à faire : c'est chez Hadès et la terrible Perséphone, pour demander conseil à l'ombre du devin Tirésias de Thèbes, l'aveugle… [l'Odyssée X, 490 ...] (1)

Les anciens associaient Hadès à la renaissance et au renouvellement cyclique par sa femme Perséphone qui rejoignait son mari pendant seulement trois ou quatre mois de l'année, pendant l'hiver.

L'île de Hadès est trouvée dans l'extrême Sud-ouest du Zeeland et est connue maintenant comme Walcheren, un nom apparenté avec l'allemand Walküren et l'anglais Valkyries, les servantes d'Odin qui, dans la mythologie nordique, voyageaient dans les airs et choisissaient les héros qui devaient tomber à la bataille et accompagnaient les morts dans le monde de l'au-delà. Dans l'Iliade, c'était la tâche du Ker (souvent traduit comme 'Destin') et si nous combinons ce mot avec l'Ancien Nordique Val, signifiant tant "champ de bataille" que "guerrier mort", nous obtenons Val-ker, pluriel Valkeren, clairement le même que Walcheren (l'île) et Valkyries... Homère explique : "Il était tombé à Ker et était descendu à la maison de Hadès. (Odyssée VI, 11) [Wilkens]

Sur l'île de Walcheren, il y a une ville antique nommée Veere. Les gens du pays disent que Veere signifie simplement "bac". Cependant, il y a des ports d'île innombrables ayant des liaisons par bac et seulement un seul lieu nommée Veere. Wilkens pense que Veer doit son nom à Perséphone :

... Via les formes de dialecte bien connues de son nom, qui étaient Phere-phatta et Pher (r)-phassa, signifiant "(elle qui) porte des colombes" qui est la langue symbolique pour des "âmes de bacs" parce que pour les anciens, un type particulier de colombe blanche immaculée représentait la partie d'un être humain qui est éternelle : l'âme. (Cela explique aussi le nom de la région près de Zierikzee qui est appelée Duiveland, signifiant non seulement "Terre des colombes", mais principalement "terre des âmes"). Perséphone était en effet la déesse responsable d'envoyer les âmes à Hadès dans l'attente de leur résurrection à une nouvelle vie. Pour ce voyage elle les embarquait sur le bateau ou le "bac" de Charon de même qu'on croyait qu'Isis envoyait les âmes des morts par bateau vers l'Autre Monde. [...]
... On peut toujours voir le bateau de Charon sur les blasons de Veere, passant sous une protection qui s'accroche entre deux piliers gardés par des guerriers armés avec des gourdins et tenant des serpents dans leurs mains. Perséphone était souvent appelée par son de nom de famille Core (Grec Kore) qui est lié au hollandais koren et à l'anglais corn (NdT : blé,maïs) comme elle était la déesse de renouvellement de la Nature... Mais encore plus important était son rôle dans la résurrection de l'âme humaine. [Wilkens]

Il semble que le nom d'Ulysse soit perpétué dans la ville de Vlissingen (Ulyssingen). Wilkens nous dit que cette ville n'est pas très évocatrice d'un passé antique parce qu'elle a été détruite dans presque chaque guerre européenne principale, nécessitant une reconstruction fréquente. Wilkens savait que la seule probabilité de trouver la preuve d'Ulysse là pourrait être dans le blason de la ville.

La première impression des armes fut plutôt décevante, comme elles montrent simplement un vase blanc avec un masque d'or. Tandis que j'étais toujours dans le doute de sa signification héraldique, ma femme était déjà convaincue qu'il symbolisait le Graal et pour une bonne raison : il s'est avéré que la population locale appelle le vase simplement la "bouteille" à cause d'une légende antique de Saint Willibrord ayant "douze mendiants" qui ont bu de sa bouteille, dont le contenu n'a pas diminué. "[...] l'Odyssée, étant une histoire d'initiation, est clairement une recherche du Graal, expliquant ainsi le vase sur les armes de Vlissingen. L'Odyssée est donc l'épopée la plus vieille du Graal, qui devait être trouvée exactement, dans l'Âge de Bronze, où les rites d'initiation étaient exécutés. [...]
Il n'est pas surprenant de trouver le Graal aussi voisin de Middelburg car cette ville était le centre de l'île de Hadès. La ville était à l'origine construite en cercle parfait, qui est toujours évident aujourd'hui par la disposition des rues. Au onzième siècle, une grande abbaye était intégrée au centre-ville autour d'une sculpture du Graal debout dans la grande cour intérieure. [Wilkens]

Wilkens identifie une autre île dans la région, Pytho, aujourd'hui appelé Putten, qui a donné son nom à l'oracle à Delphes. Delphes elle-même était le vieux nom pour Delft. On a considéré Delphes comme "le nombril du monde," le lien entre le ciel et la terre. Le lien est symboliquement préservé dans les blasons de Delft, qui montre une colonne verticale droite liant le bas de la protection au sommet.

Nous venons ensuite à la question du royaume d'Agamemnon, le commandant de toutes les armées Achéennes, "Seigneur de beaucoup d'îles et de tout Argos." La découverte de la capitale d'Agamemnon, Mycènes, était un peu une énigme pour Wilkens.

Il est peu probable qu'il vivait dans la région où Paris se trouve maintenant, car dans le temps d'Homère on connaissait cette région comme "large Hélice" (Elysée). Près de là était un endroit appelé Gonoessa qui doit être dans la région du présent Gonesse, juste au nord de Paris. Il est généralement pensé que Paris lui-même a été fondé après le temps d'Homère par les Parigii, une tribu celte qui vivait toujours là à l'époque des Romains (qui ont appelé la ville Lutetia). Selon quelques savants, le nom Paris est connecté à l'adoration du soleil, comme les dolmens ont été trouvés avec les images d'un bateau solaire semblable de façon saisissante aux bateaux solaires égyptiens. Il semble qu'il y avait en effet certains liens entre les Druides et le culte de la déesse égyptienne Isis. Le bateau solaire, qui est toujours trouvé dans les blasons de Paris, a donné son nom à la ville, via Barisis (Barque d'Isis ", ou "bateau d'Isis"). Il peut y avoir peu de doute que Paris doive à son nom à Isis, comme nous avons aussi la preuve écrite que cette déesse - d'habitude associée seulement à l'Egypte des pharaons - a été vénérée d'abord en Europe du Nord. [...] L'autorité en question est Tacite, écrivant sur les Germains en 98 ap. J.-C. :
Au dessus de tous les autres dieux, ils adorent Mercure (l'équivalent latin de Hermès) et ne considèrent pas un  péché, certains jours de banquet, d'inclure des victimes humaines dans les sacrifices offerts à lui. Hercule et Mars (Ares) ils apaisent par des offrandes d'animaux, conformément à la tradition civilisée ordinaire. Certains des Suebi (allemand : Schwaben) sacrifient aussi à Isis. Je ne connais pas l'origine ou l'explication de ce culte; mais l'emblème de la déesse, étant fait en forme d'un vaisseau de guerre léger, prouve lui-même que son culte est venu de l'étranger.
Le bateau d'Isis, qui avait une signification symbolique, le passage à l'Autre Monde, ne "prouve" évidemment pas qu'elle est venue de la Terre des Pharaons. Le susdit passage prouve seulement que nous connaissons toujours très peu du rapport entre les cultes des Druides et ceux du Proche-Orient. Isis a aussi été adorée en Angleterre, où le nom alternatif des parties supérieures de la Tamise en Oxfordshire est l'Isis. Le culte d'Isis doit s'être étendu en Europe après le temps d'Homère, comme il ne la mentionne jamais et son nom ne figure ni dans le panthéon celtique, ni dans le panthéon nordique. L'inverse est aussi arrivé, comme le nom celtique Cleopatra a "migré" en Egypte. [...]
Quant à la capitale antique d'Argos, Mycènes, cela pourrait être une contraction d'un nom signifiant Mystères-sur-Seine (le mystère étant apparenté avec le grec musterion = secret), une place d'initiation gnostique. Il est peu probable que cette ville, décrite par Homère comme étant "opulente" et ayant de "larges rues", fût le présent Mussy-sur-Seine, un petit village environ 40 km au sud-est de Troyes, malgré la ressemblance phonétique des noms. Il est beaucoup plus probable que Mycènes a changé son nom après la Guerre de Troie, pour devenir Troyes, pour commémorer pour toujours la victoire d'Agamemnon. [...]
Située à 160 km à l'est de Paris, Troyes est une ville médiévale sur les rives de la Seine. Elle est le chef-lieu de l'Aube, qui est un des 3 départements de la région de Champagne avec la Marne et la Haute-Marne. Une des curiosités de la région est la forme de la ville, qui est décrite comme la forme d"un bouchon de champagne et est appelée le Bouchon de Champagne. Vue d'en haut, la ressemblance est tout à fait étonnante.
Comme je contemplais l'image ci-dessus, je me suis souvenue que le mot "Mycènes" signifie "lieu du champignon". J'avais toujours été intriguée par cette définition, mais quand on regarde une vue d'avion de Troyes, comme ci-dessus, elle ressemble certainement plus à un champignon qu'à un bouchon de bouteille de champagne. En fait, elle a un aspect phallique certain.
Il y a un curieux élément que cela amena à l'esprit: il y a un tableau sur un des porches de la cathédrale de Chartres de Melchisédech, le "roi-prêtre de Salem", et la Reine de Saba. A égale distance entre eux se trouve l'Arche d'Alliance dans un chariot. Melchisédech tient une coupe qui est supposée être le Saint Graal. A l'intérieur de cette coupe se trouve un objet cylindrique en pierre. Evidemment, on se demande ce que Melchisédech fait avec la Reine de Saba qui est supposée être contemporaine de Salomon, mais il y a beaucoup de mystères ici. Mais, ce que nous remarquons, tout d'abord, est que l'objet tenu par Melchisédech ressemble énormément à un champignon à l'envers!
Donc, étant relié par des "images de champignons" à l'Arche d'Alliance, nous pensons simultanément au plus remarquable des incidents dans la Bible où David dansait devant l'Arche d'Alliance – en sous-vêtements, pas moins – et le dieu "dansant toute la nuit" dans le temple rond des Hyperboréens!
Quelle étrange juxtaposition d'images!
Ensuite, notre esprit se tourna naturellement vers le fait que, soit l'Arche d'Alliance, soit le Saint Graal étaient les objets du séjour et des recherches des Templiers à Jérusalem, et que le Concile de Troyes est où les Templiers furent créés comme ordre officiel en 1128, sous la directive de Bernard de Clairvaux, un parent des Comtes de Champagne.
Ensuite nous arrivons au fait qu'un homme nommé Chrétien de Troyes fut supposé avoir démarré la manie de l'"Histoire du Saint Graal", et que sa sainte patronne était Marie de Champagne.
C'est simplement une petite "boucle de connections" et cela nous emmènerait trop loin maintenant pour la suivre, mais gardez-la à l'esprit.
Si l'Argos d'Homère était la moitié du nord de la France, il n'est pas très surprenant que le poète dusse l'appeler pays "élevant les chevaux" et qualifier le royaume comme "opulent", parce qu'il inclut la terre la plus riche en France, un facteur d'importance essentielle dans un âge où la richesse d'un pays dépendait presque entièrement de l'agriculture. [...]
Nous verrons que l'Argos d'Agamemnon s'étendait à l'ouest jusqu'à la  Gironde, au nord en Bretagne et vers l'est au côté éloigné du Rhin. [...]
Agamemnon était le commandant en chef des armées Achéennes, pour que même le plus grand héros de l'Iliade, Achille, un originaire du delta du Rhin, lui ait dû allégeance. [...]
Mais une chose qui embrouille fortement le lecteur de Homère est qu'il utilise le nom "Argos" non seulement pour le royaume d'Agamemnon, mais aussi parfois pour une ville, une province ou même tous les territoires celtiques de l'Europe, avec l'exception possible de la Crète (Scandinavie). De même il se réfère aux alliés Continentaux apparemment au hasard comme Achéens, Danaens (un nom dérivé de Danaos, un roi d'Argos), ou Argives, les gens d'Argos. [...]
Dans Homère, Argos dans son sens le plus large incluait tout le territoire celtique jusqu'en bas au sud de l'Espagne, où il y avait la ville d'Ephyre en Élide, "dans le coin d'Argos." Là était aussi la maison d'Hélène d'Argos. Le nom présent de la région d'Aragon en Espagne est aussi un rappel de l'Argos celtique. [...]
Argos était non seulement le nom d'un territoire, mais était aussi le nom d'un homme celtique commun et même le chien d'Ulysse était appelé Argos. Il peut être tracé en arrière aux mêmes origines des langues indo-européennes, car c'est tiré, via "argros", de la racine Sanscrite "rjra" signifiant "brillant" de là "argent" ou l'argent. A l'ère celtique "argos" signifiait "blanc…" [Wilkens]

On connaissait la famille royale d'Argos au moment de la guerre de Troie comme les Atrides d'après le père d'Agamemnon, Atrée qui avait usurpé le trône de la dynastie Perséide, les héritiers légitimes. Agamemnon était un fils de Pélops. Pélops était la figure centrale dans une histoire plutôt bizarre. Apparemment, pendant son enfance, son père fut visité par les dieux de l'Olympe. Le père, Tantale, eut l'idée folle de tester l'omniscience des dieux en leur servant son propre fils pour le dîner. Tous les invités divins sauf un, reconnurent que de la chair humaine leur était servie et ne mangèrent pas. Déméter, cependant, avait déjà mâché l'épaule. Ainsi, quand les dieux fâchés rassemblèrent l'enfant, une partie manquait que Déméter avait mangée, et en conséquence, elle lui donna une épaule d'ivoire. En conséquence, toujours après, ses descendants eurent une marque de naissance blanche sur l'épaule.

Pindare rejette cette histoire disant que Pélops fut tiré de son royaume de Lydie par Ilus, le roi de Troie et alla avec ses disciples en Grèce. (Et bien sûr, nous soupçonnons que ce n'était pas la Grèce que nous connaissons maintenant comme la Grèce.) Malgré beaucoup d'avantages et faveurs des dieux (y compris être ranimé par eux après que son propre père l'eut cuit en ragoût pour le dîner) Pélops était apparemment un personnage plutôt trompeur et déloyal. C'est probablement la raison pour laquelle il fut capable de devenir si puissant, annexant beaucoup d'autres pays à son royaume incluant l'Arcadia. Plusieurs de ses actes de trahison ont résulté des malédictions sur lui et ses descendants.

Les fils de Pélops, Atrée et Thyeste tuèrent leur demi-frère pour satisfaire leur mère. Pélops les maudit et les bannit. Atrée et Thyeste allèrent chez le roi de Mycènes, Sthénélos, le fils de Persée et d'Andromède, le mari de leur sœur Nicippé (ou Amphibia) pour avoir de l'aide. Sthénélos les mit à travailler comme gouverneurs de la ville de Midea.

Aéropé, la fille de Catrée, le roi de la Crète (que nous connaissons maintenant comme la Scandinavie), fut achetée comme esclave par Atrée, qui l'a alors épousée. Leurs fils furent Agamemnon et Ménélas. Malheureusement, Aéropé tomba amoureuse du frère de son mari, Thyeste. Dans cet événement est la réponse à la question : comment Atrée devient roi de Mycènes ?

Atrée avait juré de sacrifier à Artémis le meilleur agneau né dans ses troupeaux cette année. Pour le tester, la déesse lui envoya un agneau avec une toison d'or, qu'Atrée tua et garda dans un coffre. Aéropé, sa femme, vola la toison et la donna au frère d'Atrée, Thyeste.

Le fils de Persée, Sthénélos et le petit-fils, Eurysthée, étaient morts tous les deux et le royaume était, apparemment, sans roi. On consulta l'oracle Delphique et on dit aux gens de choisir un roi dans les souverains de Midea, c'est-à-dire. Atrée ou Thyeste. Thyeste a intelligemment suggéré qu'ils doivent choisir celui qui pourrait présenter une toison d'or. Atrée fut d'accord, pensant qu'il avait une telle toison dans son coffre au trésor. Naturellement, il fut complètement stupéfait quand Thyeste en présenta une de lui-même.

Atrée a alors proposé que Thyeste puisse garder le royaume à moins que lui, Atrée, fasse changer complètement la course du soleil. Thyeste, bien sûr, pensa qu'Atrée était fou de faire une telle proposition et il a été d'accord. Cependant, l'impossible apparemment arriva et Thyeste dû céder le trône à Atrée.

Atrée bannit son frère et découvrit seulement plus tard que le frère s'était évadé avec sa toison d'or. Il invita son frère en banquet et Atrée lui servit ses trois fils comme plat principal. Quand Thyeste avait fini de manger, Atrée lui montra les mains et les pieds de ses enfants morts et lui dit ce qu'il avait mangé.

Thyeste fut envoyé de nouveau en exil, maudissant Atrée et ses enfants. Il alla à l'oracle Delphique demander comment il pourrait obtenir la vengeance, comment faire sa malédiction efficace. On lui dit d'avoir un enfant par sa propre fille Pélopia. Il se déguisa et la viola, mais elle réussit à prendre son épée et à la cacher sous une statue d'Athéna.

Suite à la malédiction de Thyeste et à la méchanceté d'Atrée, une famine arriva sur la terre d'Argos. Atrée consulta l'oracle pour découvrir comment il pourrait expier et dit d'aller chercher son frère, Thyeste, pour le ramener à la maison. Il alla chercher son frère et rencontra par hasard Pélopia et tomba amoureux en elle. Il l'épousa, ne sachant pas qu'elle était enceinte. Quand son bébé, Egisthe est né, elle l'abandonna, mais Atrée récupéra l'enfant et l'éleva à la cour.

En attendant, Atrée envoya ses fils, Agamemnon et Ménélas pour trouver Thyeste. Ils tombèrent sur lui visitant l'oracle Delphique, le capturèrent et le ramenèrent à Mycènes. Atrée le jeta dans une cellule et envoya Egisthe, maintenant adulte, le tuer, lui donnant fortuitement la même épée que Pélopia avait prise de Thyeste. Quand Thyeste vit l'épée, il demanda à Egisthe où il l'avait obtenue et le garçon lui dit qu'elle appartenait à sa mère. Thyeste demanda comme une dernière faveur qu'il puisse parler à Pélopia et il lui dit la vérité : il était à la fois son père et le père de son fils.

Pélopia fut si honteuse qu'elle se suicida immédiatement avec l'épée de Thyeste et Egisthe, refusant d'assassiner son propre père, apporta l'épée trempée de sang à Atrée, prétendant qu'il avait fait l'acte souillé. Atrée se prépara à remercier les dieux pour la mort de son frère détesté et comme il restait devant l'autel sur le bord de mer, Egisthe le transperça avec l'épée et vengea Thyeste.

Maintenant, rappelez-vous Egisthe et la malédiction de Thyeste sur Atrée et son résultat parce qu'on a été pensé que le destin d'Agamemnon, le fils d'Atrée, était une conséquence de cette malédiction.

Quant à la maison royale d'Argos, nous savons par la littérature grecque antique, qui doit être tirée de la tradition druidique venue du nord, que la famille d'Agamemnon, la maison des Atrides, avait connu une série de drames sanglants. Dans l'Odyssée, Homère raconte la fin horrible d'Agamemnon lui-même, assassiné le jour même de son retour triomphant de Troie par sa femme Clytemnestre et son amant Egisthe. Quand Ulysse descend aux Enfers pour questionner les âmes de guerriers morts, l'âme du roi s'approche de lui pour dire comment il a été tué par sa propre femme:
"A peine, du sang noir, l'Atride [Agamemnon] avait-il bu qu'il me reconnaissait [Ulysse]  et pleurant, gémissant, versant des flots de larmes, il me tendait les mains et voulait me toucher. Mais rien ne lui restait de la force et du muscle, qu'il avait eus jadis en ses membres alertes
"A sa vue, la pitié m'emplit les yeux de larmes, et je dis, élevant la voix, ces mots ailés : Atride glorieux, ô chef de nos guerriers, Agamemnon, dis-moi quelle Parque t'a pris et couché dans la mort? [Odyssée, XI, 390-398] (1)

Si on lisait juste Homère, il serait dur de comprendre simplement pourquoi Clytemnestre a détesté son mari au point qu'elle voulut être personnellement impliquée dans son meurtre. Elle pourrait, après tout, l'avoir laissé à son amant ou à des assassins embauchés. Mais Homère ne nous dit pas pourquoi Clytemnestre détestait Agamemnon. Pour comprendre les détails, nous devons aller vers Eschyle.

A la mort d'Atrée, Thyeste prit le royaume de Mycènes et les fils d'Atrée s'enfuirent vers le roi de Sparte, Tyndare.

Tyndare avait deux filles : Clytemnestre et Hélène qui épousèrent Agamemnon et Ménélas respectivement. C'était un peu douteux parce que Clytemnestre avait déjà épousé un fils de Thyeste, Tantale. Agamemnon ne se laissa pas déranger par cela : il tua le mari de Clytemnestre, arracha son bébé de ses bras et l'assassina sous ses yeux.

Aidé par son nouveau beau-père, le roi Tyndare, Agamemnon retourna à Mycènes avec une armée et chassa Thyeste. Il s'enfuit à l'île de Cythère où il mourut.

Il y eut quatre enfants nés d' Agamemnon et de Clytemnestre : trois filles, Iphigénie, Electre et Chrysothème et un fils, Oreste.

Eschyle nous dit que quand les armées Achéennes furent assemblées dans Aulis, prêtes à attaquer Troie, la flotte fut bloquée dans le port par des tempêtes. Quand le temps ne s'éclaircissait pas jour après jour, on consulta un voyant qui dit que la déesse était fâchée et que la seule façon de la calmer était de sacrifier une vierge royale, Iphigénie.

Agamemnon envoya à Argos un messager disant à Clytemnestre qu'il avait promis la fille en mariage à Achille. Quand Iphigénie arrive pour ce qu'elle pense être un mariage, elle est emmenée à l'autel pour se faire couper la gorge.

Maintenant Homère non seulement ne mentionne pas cet épisode, dans l'Iliade, Agamemnon, longtemps après son arrivée à Troie, offre toutes ses trois filles en mariage à Achille.

Il y a deux versions de ce qui est arrivé quand Iphigénie fut emmenée à l'autel. Eschyle nous dit qu'elle a été tuée là par les prêtres en présence de son père, Agamemnon. Euripide, cependant, affirme qu'Artémis substitua une biche au dernier moment et que la fille a été sauvée.

En tout cas, c'est, selon Eschyle, à cause du sacrifice de sa fille que Clytemnestre a ruminé sa vengeance contre son mari. Bien, que diable, qui peut la blâmer ? Et en ce qui concerne son premier bébé qu'Agamemnon a brutalement arraché de ses bras et tua ?

Le problème avec l'histoire, comme Wilkens le désigne pour nous, est qu'il est très peu probable que le sacrifice d'Iphigénie - s'il a jamais eu lieu dans les termes décrits - soit arrivé dans Aulis où la flotte Achéenne était assemblée. Aulis a été identifiée par Wikens comme le nord du Jutland pour la raison suivante : si la flotte était incapable de naviguer à cause de la tempête, cela n'aurait pas été possible pour un bateau de faire l'aller et retour à Argos aller chercher la fille, ni Clytemnestre n'aurait eu connaissance non plus du sacrifice jusqu'à une longue période de temps plus tard. Cela suggère que la soif de sang de Clytemnestre soit en raison du fait que le sacrifice de sa fille n'a eu lieu ni à l'endroit, ni à l'époque avancés par Eschyle.

Nous pouvons encore découvrir quand, pourquoi et même où, Agamemnon a sacrifié sa fille. Avant de partir à la guerre, ce roi ambitieux, commandant en chef des armées Achéennes, a demandé aux dieux de lui accorder la chose qu'il voulait surtout, la victoire sur les Troyens. Dans l'échange il a dû lui offrir la personne la plus chère, sa fille Iphigénie. Elle n'a donc pas été sacrifiée, comme les Grecs sont venus plus tard à le croire, pour un problème mineur d'offense à la déesse, mais pour quelque chose de beaucoup plus important : la victoire dans la guerre la plus grande que le monde de ce temps avait jamais vue. Le sacrifice doit avoir alors été fait à Mycènes, avant que l'armée d'Agamemnon n'ait défilé. Il est assez sûr de dire que la tragédie d'Iphigénie a eu lieu où Troyes se trouve maintenant, dans la capitale de l'Âge de Bronze de la France et que la mère éperdue était présente au spectacle horrifiant. [Wilkens]

Ce qui me frappe dans l'histoire d'Iphigénie est que cette même histoire essentielle est dite dans la Bible.

La civilisation grecque antique a dédié un de ses festivals des moissons à la déesse de la terre et de tout le grain, Déméter. Le festival, connu comme les Thesmophories, était célébré pendant trois jours et montrait la construction d'abris par des femmes mariées, la participation à la grève de la faim et des offres à Déméter. La connexion entre des femmes mariées et le festival peut indiquer une croyance que la maternité et la récolte saine ont été connectées. Le mot Mete est, bien sûr, rapproché de la mère et De est le delta, ou le triangle, un signe génital féminin. Cette lettre dans les alphabets antiques a à l'origine représenté la Porte de naissance, la mort, ou le paradis sexuel. Ainsi, la "cabine" ou la Tente, étaient un peu plus qu'une structure établie pour manifester une "embrasure". Les embrasures en général étaient considérées comme sacrées aux Déesses et à Sumer elles ont été peintes en rouge pour représenter la “sang de vie” féminin.  En Egypte, on a enduit des embrasures avec du sang réel pour les rites religieux de la déesse. (Où en avons-nous entendu parler auparavant ?)

Le culte de Déméter qui célébrait les rites d'Eleusis a été bien établi à Mycènes au 13ème siècle av. J.-C. et c'est plus que probable que la Fête de Souccot en Canaan était une ramification de cette activité. Nos sources d'information quant aux Mystères d'Eleusis incluent les ruines du sanctuaire là, de nombreuses statues, des bas-reliefs et des poteries. Nous avons aussi des rapports d'auteurs antiques comme Eschyle, Sophocle, Hérodote, Aristophane, Plutarque et Pausanias - tous était des initiés – de même que les récits des commentateurs Chrétiens comme Clément d'Alexandrie, Hippolyte, Tertullien et Astorias, qui était des critiques et pas des initiés. Encore pour toute cette preuve, la vraie nature des restes de Mystères enveloppés en incertitude parce que les participants étaient remarquablement fermes dans le fait d'honorer de leur gage pour ne pas révéler ce qui avait lieu dans le Telesterion, ou le sanctuaire intérieur du Temple de Déméter. Violer cette loi du silence était une violation capitale.[1] Pour ces raisons, les savants doivent aujourd'hui se servir de preuves circonstancielles et d'inférences, en conséquence il n'y a toujours aucun consensus quant à ce qui a eu lieu ou non.

Foucart et ses disciples ont conclu que les Mystères à Eleusis doivent à l'origine être venus de l'Egypte. Le fait est, les ruines de sanctuaire à Eleusis remontent manifestement à des siècles plus tôt que l'Hymne égyptien à Déméter récité par Homère qui est souvent cité comme la preuve que l'origine était égyptienne. Qui plus est, les fouilles n'ont déterré là aucun artefact égyptien de cette période. Mais bien sûr, nous savons maintenant que ce n'était pas l'Egypte des Pharaons.

Beaucoup de savants préfèrent aujourd'hui la vue que le culte de Déméter est venu probablement de Thessalie ou de Thrace. Ils basent cette conclusion en partie sur des références dans Homère et d'autres auteurs antiques à certains temples à Déméter manifestement Pré Doriens dans les villes Thessaliennes de Thermopyles, Pyrasos et Pherai; en partie sur certains liens étymologiques connectant des mots clefs dans les rites de Déméter à des dialectes pré helléniques du nord. D'autres savants font remarquer que Déméter peut être la même qu'une déesse "Dameter", qui est mentionnée brièvement dans des tablettes en Linéaire B de Pylos datant d'environ 1200 av. J.-C.

En tout cas, les parallèles indéniables avec l'adoration de déesses de céréales dans d'autres parties de la région de la Méditerranée orientale indiquent de fréquents contacts et l'hybridation d'idées religieuses. Et tandis que nous pensons certainement que la Fête de Souccot Canaanite était une version corrompue d'une certaine forme plus antique.

Il se trouve que le terme "Thesmophoria” est tiré de thesmoi, signifiant, "lois" et phoria, "transport", en référence à la déesse comme "porteur légal". Mais le symbolisme de l'arche d'Alliance avec Yahweh comme “porteur légal” dans la "tente de réunion,” ou le "Delta-mère", “l'embrasure vers les royaumes supérieurs,” a remplacé la signification d'origine et le rôle des femmes dans le processus.

Des livres entiers sont écrits qui sont pleins de suppositions sur les rites d'Eleusis. Un jour, je peux en écrire un moi-même, mais, laissez-moi stopper la poursuite ici : le plus près dont nous pouvons arriver à la compréhension du but de ces rites est de suggérer qu'ils avaient un rapport avec la "montée" ou la "descente" vers d'autres mondes pour exécuter l'acte archétypal de création du Nouvel An.

Les festivals du Nouvel An des anciens ont inclus les rites qui ont symbolisé la nature cyclique du temps, l'épuisement de ressources cosmiques aboutissant au chaos, suivi par le hieros gamos, ou le mariage sacré. C'était, efficacement, la "plantation de la graine” dans le nouvel univers, ou le "passage" par les eaux de l'inondation, dans une arche, dans le nouveau monde. Cela peut aussi représenter, dans sa forme la plus originale, une utilisation de la connaissance des Boucles de Temps - une Machine à voyager dans le Temps.

Dans ce sens, il semble seulement raisonnable de suggérer que la montée ou la descente puissent avoir été la fonction ou le but du hieros gamos lui-même et que peut-être les relations sacrées qui ont symbolisé l'union avec la Déesse, aussi indiquée dans l'acte, si non en fait, la réunion de l'homme avec la divinité et la réception des "lois" ou des "destinées" pour le groupe entier pendant l'année à venir - Baal, l'époux de la Déesse - Babel, ou la Porte de Dieu. Prenant ces images encore plus loin dans le passé - la science antique présumée - il se peut que le hieros gamos fût seulement un autre symbole de la "dissolution dans le temps” d'une Machine à voyager dans le temps.

C'était pendant le hieros gamos que les feux étaient éteints, la hiérogamie avait lieu sous la direction du hiérophante, dans une tente érigée pour l'intimité et quand les lumières étaient rallumées, c'était un symbole que l'ancienne année était morte et que la graine avait été plantée pendant le Nouvel An à naître. Il est dit que “le mystère suprême a été révélé à Eleusis dans les mots ‘ une oreille de grain récolté dans le silence ’ - un fétiche sacré que les Juifs ont appelé schibboleth.”[2]

Cette affaire du "schibboleth" est un indice intéressant ici. Le mot lui-même est tiré d'une racine hébraïque inutilisée, shebel, qui signifie, “couler” comme la traîne d'une dame, ou quelque chose qui traîne après une femme ou sort d'elle. Ainsi, on voit “l'oreille de grain” comme quelque chose qui grandit “d'une femme,” ou ce grain “coule d'elle,” comme le grain est le cadeau de la déesse. Nous avons ici une image de quelle énergie bio-électronique exacte peut avoir été exigée pour transformer l'énergie cosmique pour faire descendre les voitures pleines des paniers de grain comme décrit dans le Rig Veda :

Les adorables Maroutes, armés de lances brillantes et cuirassés d'or, mènent une existence vigoureuse; puissent les chars des rapides Maroutes arriver pour notre bien. …Faiseurs de pluie, créateurs de fertilité, verseurs d'eau, multiplicateurs de nourriture. …Pourvoyeurs de nourritures abondantes. …Vos outres à lait ne sont jamais vides. …Nous invoquons les chars chargés de nourriture des Maroutes. ”[3]

Le mot "schibboleth” apparaît seulement une fois dans la Bible, dans le livre des Juges, chapitres 11 et 12. Il semble qu'il y avait un homme nommé Jephté qui était le fils d'une prostituée. Il fut rejeté de sa famille par les fils légitimes de son père, Galaad, et est parti et est devenu une sorte de leader d'autres personnes dépossédées. Semble un peu semblable à l'exil d'Agamemnon et Ménélas par Thyeste.

Il se trouve que ses frères qui l'avaient rejeté, les "aînés de Galaad,” furent attaqués par les "enfants d'Ammon.” Ils avaient désespérément besoin d'aide et ils savaient que Jephté avait une réputation de guerrier féroce avec une bande qualifiée “d'hommes joyeux.” Ainsi, ils sont allés demander de l'aide à Jephté.

Jephté fit remarquer qu'ils avaient beaucoup d'audace de lui demander de les aider à se battre dans leurs batailles, mais ils le persuadèrent en disant “si tu nous aides maintenant, nous te ferons chef de la famille.” C'était plus que Jephté pouvait résister, donc il acquiesça. Non seulement cela, mais il jura un serment public à Yahweh que si Yahweh le faisait couronné de succès dans cette entreprise, il donnerait comme une offrande brûlée “quoique sortira des portes de ma maison pour me rencontrer, quand je reviendrai.” Je suis sûr que le lecteur voit ce qui vient maintenant. Jephté fut, en effet, couronné de succès dans sa bataille.

Jephthé retourna dans sa maison à Mitspa. Et voici, sa fille sortit au-devant de lui avec des tambourins et des danses. C'était son unique enfant; il n'avait point de fils et point d'autre fille.

Dès qu'il la vit, il déchira ses vêtements, et dit: Ah! ma fille! tu me jettes dans l'abattement, tu es au nombre de ceux qui me troublent! J'ai fait un voeu à l'Éternel, et je ne puis le révoquer.

Elle lui dit: Mon père, si tu as fait un vœu à l'Éternel, traite-moi selon ce qui est sorti de ta bouche, maintenant que l'Éternel t'a vengé de tes ennemis, des fils d'Ammon.

Et elle dit à son père: Que ceci me soit accordé: laisse-moi libre pendant deux mois! Je m'en irai, je descendrai dans les montagnes, et je pleurerai ma virginité avec mes compagnes.

Il répondit: Va! Et il la laissa libre pour deux mois. Elle s'en alla avec ses compagnes, et elle pleura sa virginité sur les montagnes.

Au bout des deux mois, elle revint vers son père, et il accomplit sur elle le vœu qu'il avait fait. Elle n'avait point connu
d'homme. Dès lors s'établit en Israël la coutume que tous les ans les filles d'Israël s'en vont célébrer la fille de Jephthé, le Galaadite, quatre jours par année. [Juges 11 – 34:40] (2)

Bien, à part le fait que si nous devons prendre la Bible littéralement, nous avons ici une indication précise qu' Yahweh était à l'origine un Dieu qui peut avoir exigé le sacrifice humain, nous avons le plus certainement une indication qu' Yahweh au moins acceptait le  sacrifice humain à l'occasion! Mais, dans un autre sens, c'est simplement une autre version de l'histoire du sacrifice d'Iphigénie et l'histoire où Abraham a presque sacrifié son fils Isaac, qui est presque identique à une histoire Védique de Manu. Ces actes étaient basés sur ce qui a été appelé sraddha qui est rapproché des mots fides, credo, foi, croire et cetera.[4]

Le mot sraddha était, selon Dumezil et Levi, trop à la hâte compris comme "foi" au sens Chrétien. Correctement compris, cela signifie quelque chose comme la confiance qu'un ouvrier a dans ses outils et les techniques comme des actes de magie! Il est, donc, la partie d'un "accord" où le sacrificateur sait comment exécuter un sacrifice prescrit correctement et qui sait aussi que s'il exécute le sacrifice correctement, il doit produire son effet.

Bref, c'est un acte qui est conçu pour effectuer le contrôle des forces de vie qui résident dans le Dieu avec qui on a fait l'accord. De tels dieux qui font des accords ne sont pas des "ornements littéraires" ou des abstractions. Ils sont des associés actifs avec l'intelligence, la force, la passion et une tendance de sortir du contrôle si les sacrifices ne sont pas exécutés correctement. Dans ce sens, le sacrifice est simplement magique.

Dans un autre sens, l'ascétique ou "auto-sacrificateur", est une personne qui lutte pour la sortie de l'esclavage et de l'ordre de la nature selon l'acte de tentative de mortifier le moi, la chair; le test et l'augmentation de la volonté pour le but de gagner des pouvoirs tyranniques tout en étant toujours dans le monde. Il cherche la maîtrise de lui, d'autres hommes et même des dieux eux-mêmes.

Dans l'histoire de Manu de l'Inde, nous constatons qu'il a une manie pour le sacrifice de même que les ascétiques et les saints ont une manie pour le sacrifice de soi. La plus célèbre des histoires dépeint Manu, asservi à son sraddha, renonçant à tout de valeur dans sa vie au démoniaque “Asura brahmans, Trsta et Varutri.” Pour obtenir quelque chose de Manu, tout ce que ces démons doivent faire est de dire “Manu, tu es un sacrificateur, ton Dieu est sraddha.” Ainsi, une chose après l'autre est exigée de lui et finalement même sa femme, Manavi. Indra, cependant, intervient à ce moment pour sauvegarder Manavi et apparaît à Manu et utilise les mêmes mots : “Manu, vous êtes un sacrificateur, votre Dieu est sraddha.” Pour déjouer le complot des Brahmanes démoniaques qui ont produit dans Manu l'état de sraddha, ou la croyance en la nécessité du sacrifice, Indra exige le sacrifice des deux Brahmanes démoniaques eux-mêmes! Manu, étant un partisan de sraddha, les remet sans aucune difficulté et Indra les décapite avec l'eau du sacrifice.

Les actes de sacrifice sont, efficacement, des actes de commerce - une exécution d'un contrat d'échange entre l'homme et la divinité. “Je donne ce que vous pouvez donner.” Dans l'histoire dans la Bible où le sacrifice de grain de Caïn a été rejeté, nous trouvons une réflexion de l'idée que Dieu évalue la plus ou moins grande valeur d'une offre proposée.

Manu, privé de sa victime par l'intervention charitable d'Indra, n'a pas aimé que ses "droits" soient violés. “Finissez mon sacrifice!” dit-il à Indra. Indra lui donne un gage : “le désir que vous aviez dans la prise de votre femme pour votre victime, laisse ce désir vous être accordé; mais que cette femme soit![5]

Dans l'histoire du sacrifice d'Abraham de son fils, Isaac, et l'apparition du bélier dans le fourré, nous avons une variation la plus intéressante sur ce thème. Agni est égalisé avec Vasishtha, “né du lotus” ou “de la déesse.” Nous avons vu qu'une semblable dynamique fut proposée pour le résultat du sacrifice d'Iphigénie : on a fourni un cerf et Iphigénie a été sauvée.

Dans l'histoire de la fille de Jephté, nous constatons que l'éditeur des textes bibliques a estimé que l'histoire ne pouvait pas être supprimée parce que c'était si familier aux gens, mais a dû déguiser la vraie nature du sacrifice. La question devient plus claire avec la chose suivante :

Llew Llaw Gyffes (le Lion à la Main Sûre), un type de Dionysos ou d'Hercule Céleste adoré en Grande-Bretagne antique, est généralement identifié avec Lug, le Dieu soleil Goidélique … ‘ Cela ne serait-il pas plus que Soleil! C'est le visage rayonnant de Lug à la main longue - que personne ne peut regarder sans être ébloui. ’
Sa mort le premier dimanche d'août - appelé Lugh nasadh, plus tard changé en Lugh-masse ou Lammas - a été jusque récemment observée en Irlande avec un deuil semblable au Vendredi saint et tenue comme un banquet de famille morte, le cortège de deuil étant toujours mené par un jeune homme portant une couronne courbée. Lammas était aussi observé comme un banquet de deuil dans la plupart des parties de l'Angleterre à l'époque médiévale …
Dans quelques parties du Pays de Galles, Lammas est toujours gardé comme une foire. Sir John Rhys enregistre que, dans les années 1850, les collines de Fan Fach et de South Barrule dans le Carmarthenshire étaient bondées de parents du défunt pour Llew Llaw le premier dimanche d'août, leur excuse étant qu'ils ‘ montaient pour pleurer la fille de Jephté sur la montagne. ’ Ceci, assez curieusement, était la même excuse que les filles juives post-Exode avaient utilisée, après les réformes du Deutéronome, pour déguiser leur deuil de Tammuz, la contrepartie palestinienne de Llew Llaw.[6]

Le sacrifice de la fille de Jephté est, ainsi, un autre cas où la nouvelle vue de femmes comme expliqué par Hésiode et sa Bible écrivant des contreparties était imposée au monde de la Méditerranée Orientale. Il est intéressant de penser au "pithoi" de Pandore dont les ennuis coulaient avec l'indice du schibboleth qui est inclus dans l'histoire de Jephté :

12:4 Jephté rassembla tous les hommes de Galaad, et livra bataille à Ephraim : Les hommes de Galaad battirent Ephraim, parce que les Ephraïmites disaient: Vous êtes des fugitifs d'Ephraïm! Galaad est au milieu d'Ephraïm, au milieu de Manassé!
12:5 Galaad s'empara des gués du Jourdain du côté d'Éphraïm. Et quand l'un des fuyards d'Éphraïm disait: Laissez-moi passer! les hommes de Galaad lui demandaient: Es-tu Éphraïmite? Il répondait: Non.
12:6 Ils lui disaient alors: Hé bien, dis Schibboleth. Et il disait Sibboleth, car il ne pouvait pas bien prononcer. Sur quoi les hommes de Galaad le saisissaient, et l'égorgeaient près des gués du Jourdain. Il périt en ce temps-là quarante-deux mille hommes d'Éphraïm. (2)

Un autre indice aux rites d'Eleusis est que l'on a dit qu'ils étaient célébrés par des femmes seulement partout dans toute la Grèce le mois de Pyanepsion (à la fin d'octobre), leur trait caractéristique étant un sacrifice de porc, le sacrifice habituel aux Déités chthoniennes [7].

Les Grecs attribuaient des pouvoirs spéciaux aux porcs à cause de leur fertilité, la puissance et l'abondance de leur sang et peut-être à cause de leur capacité étrange de déterrer des tubercules et des pousses enterrés. Les experts suggèrent que l'on croyait que la chair de porc se mélangeant avec les graines de céréales augmenterait l'abondance de moisson de l'année prochaine. Les savants nous disent aussi que les cérémonies comprenaient jeûne et purification, une descente ritualisée dans le Monde Souterrain et l'utilisation de magie sympathique pour redonner une vie renouvelée hors des griffes de la mort.

Ainsi nous voyons que les participants aux Thesmophories révéraient le porc et leurs rituels montraient le lavage et le sacrifice de jeunes porcs sacrés à Déméter (bien que cela ait eu lieu sur les côtes au Pirée près d'Athènes plutôt qu'à Eleusis même. Et d'une façon ou d'une autre nous constatons que c'est une pratique Canaanite qui est maintenant très étrangement juxtaposée à une religion que l'on connaît pour son interdiction du porc. Était-ce parce que l'animal sacré de la religion rivale était le porc, ou était-ce parce que, dans un certain cœur intérieur profond de la fondation de la religion du Judaïsme, le porc est en réalité protégé d'être mangé à cause de la révérence ?

Suite...

[1] Eschyle, par exemple, a dû une fois craindre pour sa vie à cause d'arriver trop près de la révélation de vérités interdites.

[2] D’Alviella, Comte Goblet, The Migration of Symbols (la Migration des Symboles), (New York : University Books 1956).

[3] Rig-Veda, Vol III

[4] Meillet, Antoine, Mémoires de la Société de Linguistique de Paris, XXII, 1992.

<[5] Sylvain Levi, cité par Dumezil, Georges, Mitra-Varuna: An Essay on Two Indo-European Representations of Sovereignty (Mitra-Varuna : un Essai sur Deux Représentations indo-européennes de Souveraineté) (Zone Books; édition réimprimée en  1988) p. 63.

[6] Robert Graves, The White Goddess (la Déesse Blanche), (New York : Noonday Press 1948) pp. 302, 303.

[7] “Sombre, primitif et mystérieux."

(1) NdT : Traduction de Victor Bérard

(2) NdT: les extraits de la Bible sont de la traduction française de Louis Segond (LSG) sur  http://www.biblegateway.com


En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique.

Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables.

Contactez l¹administrateur web à cassiopaea.com
Copyright © 1997-2003 Arkadiusz Jadczyk et Laura Knight-Jadczyk. Tous droits réservés. "Cassiopaea, Cassiopaean, Cassiopaeans," est une marque déposée par Arkadiusz Jadczyk et Laura Knight-Jadczyk.
Les lettres adressées à Cassiopaea, à la Quantum Future School, Ark ou Laura, deviennent la propriété de Arkadiusz Jadczyk et Laura Knight-Jadczyk.

La réédition et la rediffusion du contenu de cette page ou d¹une quelconque portion de ce site web sont expressément interdites sans approbation écrite préalable.

You are visitor number .