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VII. Sothis aux Dents Acérées

Traduction française: Micheline Deschreider.


Il se fait que toutes les datations archéologiques de la région méditerranéenne sont axées sur la chronologie égyptienne, du fait de gens qui tenaient pour authentique la chronologie biblique.  Qui plus est, toutes leurs dates reposent sur deux hypothèses principales: le Cycle Sothique et l’identification du roi égyptien Chéchonq Ier avec le roi biblique Shishak, le chef égyptien qui a affronté  Réhoboam et s’est emparé de “tous” les trésors du Temple de Salomon et du “palais de Salomon”. 

Il est entendu que Manéthon n’a mentionné que trente dynasties, la trente-et unième ayant été ajoutée par après.  Mais il se fait qu’il n’existe aucun original de "L’Histoire d’Egypte" de Manéthon.  Tout ce qui nous reste de son oeuvre, ce sont des extraits cités par  Flavius Josèphe, l’historien juif du premier siècle de l’ère chrétienne, et par deux important historiens chrétiens, Sextus Julius Africanus (IIIe siècle), et Eusèbe (IVe siècle).  Georges le moine: Syncellus, s’est basé largement sur Africanus et sur Eusèbe pour écrire son Histoire du monde en l’an 800 de l’ère chrétienne. 

Il est relativement aisé de voir que tous ces hommes avaient des intentions particulières.   Notons une fois de plus l’époque à laquelle ils écrivent, et nous voyons que le but de leurs efforts est l’imposition du christianisme, fondé sur le judaïsme, arbitre ultime en matière de vue linéaire du temps. 

Il est régulièrement affirmé que la chronologie égyptienne est basée sur la “datation astronomique”. Qu’est-ce que cela signifie?  Cela signifie en fait que la  datation égyptienne est basée sur une théorie selon laquelle les Egyptiens avaient recours à la datation astronomique.  Mais nombreux sont ceux qui n’ont pas réalisé que ce n’est qu’une théorie et qui sont convaincus que la chronologie égyptienne est vraiment fondée sur l’astronomie.  Le fait est qu’il y a des dates fixées astronomiquement au Proche-Orient, mais ce ne sont pas des dates égyptiennes.    Deux tablettes cunéiformes babyloniennes ont été retrouvées, concernant le Soleil, les planètes et les éclipses.  Ces dates fixent deux années: une partie de  568/567 av. J.-C. et une partie de 523/522 av. J.-C.  Ce sont là nos dates astronomiquement fixées les plus anciennes.   Il existe une autre éclipse plus ancienne qui a été notée au Proche-Orient par des Assyriens, texte qui contient assez de données partielles pour pouvoir fixer la date à une ou deux années près:  Elle a eu lieu soit en 763 av. J.-C. soit en 791 av. J.-C.  Les experts ne sont pas d’accord sur la date.

Lorsque nous creusons plus profondément encore dans ces suppositions de dates, nous remarquons que le crochet auquel sont suspendues ces hypothèses s’appelle “cycle sothique”.  Qu’est-ce donc que le cycle sothique?

Les experts nous disent que l’année civile égyptienne était de 365 jours - 3 saisons (Akhet, Peret, Chemou), de 4 mois chacune, avec 30 jours par mois.  A cela ils ajoutaient cinq jours épagomènes.  Puisque la Terre parcourt son orbite autour du Soleil en  365 jours et environ un quart de journée, ce calendrier retarde d’un jour tous les quatre ans.  De nos jours, cela est corrigé en ajoutant un jour tous les quatre ans, lors d’une “année bissextile”.

Mais si aucune correction calendaire n’était faite, une telle année créerait bientôt d’importants problèmes (du moins c’est l‘avis des experts).   Comment les Egyptiens  parvenaient à le faire, cela  est matière à conjecture, et il a finalement été décidé qu’ils corrigeaient leur calendrier tous les  1460 ans, à l’époque du lever héliaque de  Sirius.  D’où est venue cette idée?  Nos informations sur le supposé cycle sothique reposent en grande partie sur les travaux des auteurs classiques  Censorinus (plus ou moins  238 de l’ère chrétienne) et Théon (379-395).  Sir William Flinders Petrie écrit, se référant à un tableau de prétendues observations de  Sirius:

A présent, en allant à reculons, la première donnée importante que nous trouvons est celle qui a été inscrite au dos du papyrus médical  Ebers, où il est dit que  Sirius s’est levé le 9e jour d’Epiphi dans la 9e année d’Amenhotep Ier.  Comme le 9 d’Epiphi tombe 56 jours avant le 1er de Thoth, Sirius s’est levé ce jour-là  4 X 56 ans (224) avant les dates qui se trouvent en tête de la première colonne.  Comme l’époque ne peut être que  1322 av. J.-C., cela donne 1322 + 224 = 1546 av. J.-.C. pour la 9e année d’Amenhotep I, ou 1554 av. J.-.C. pour son accession au trône.  Et puisque Ahmès Ier a régné pendant 25 ans, nous arrivons à 1579 av. J.-C. pour l’accession au trône d’Ahmès et le début de la dix-huitième dynastie.   Ceci n’est pas défini à quelques années près, étant donné que 4 années équivalent à seulement un jour de glissement; ceci dû au fait que ce lever a peut-être  été observé dans une partie différente de l’Egypte  à des moments différents, comme le suggèrent plusieurs détails astronomiques mineurs.  Mais ceci nous donne  1580 av. J.-C. comme date approximative de la grande époque de la montée de la dix-huitième dynastie. [75]

Nous découvrirons bientôt qu’il y a une très bonne raison pour rejeter ces  dates, mais pour le moment, contentons-nous de remarquer que Petrie avec son beau système, rencontre tout de même (tout comme Gardiner)  quelques problèmes.   

Avant cela, nous trouvons un autre lever de  Sirius et deux dates saisonnières dans la XIIe dynastie et l’indication d’une saison dans la VIe dynastie.  La plus exacte de ces dates antérieures est un lever de Sirius le 17 de Pharmuthi pendant la septième année du règne de  Senusert III, sur un papyrus de Kahoun.  Celui-ci se trouve à présent à  Berlin, et a été publié par BORCHARDT dans Zeits. Aeg. Spr., xxxvii, 99-101.  Cela montre que le 17e jour de  Pharmuthi tombait le 21 juillet, ce qui fait remonter la 7e année du règne de  Senusert III à 1874 ou 3334 av. J.-C.  Comme il a régné probablement jusqu’à sa 38e année,   il doit être mort en 1843 ou 3303 av. J.-C. Amenemhat III a régné 44 années selon ses monuments, Amenemhat IV: 9 ans, et Sébekneférou: 4 années d’après le papyrus de Turin.  Ces règnes font se terminer la XIIIe dynastie vers 1786 ou 3246 av. J.-C.  Il nous faut donc décider par les preuves internes des monuments des rois, laquelle de ces dates est la plus probable,  en voyant  si l’intervalle entre la XIIIe et la XVIIe dynastie a été de 1.786 – 1.580 = 206 ans, ou bien de 1.666 ans.  Cette question a été purement et simplement ignorée jusqu’ici, et toute l’école de Berlin a pris la date la plus tardive comme la seule possible, et l’intervalle n’aurait été que de  206 ans. [76]

Notez s’il vous plaît, que cet autre “lever de Sirius” se serait produit soit en  1.874 soit en 3.334 av. J.-C.  C’est un grand saut! On pourrait penser qu’au cours de tous ces millénaires, si des observations étaient faites chaque année à ce sujet, elles auraient été le plus souvent mises par écrit.  Mais Petrie s’obstine à essayer de faire entrer cette cheville carrée dans un trou rond:

Mettant de côté pour le moment les détails de la liste de  Manéthon, contentons-nous de jeter un coup d’œil aux  monuments, et au papyrus de  Turin sur les rois, qui a été écrit avec de nombreux détails concernant cette époque, avec une longue liste de rois, et seulement deux ou trois siècles après la période en question.  Sur les monuments, nous avons les noms de 17 rois de la XIIIe dynastie.  Dans le papyrus de Turin il y a les détails des règnes de 9 rois, couvrant 67 années, c’est-à-dire une moyenne de 7 années par règne. 
Si nous appliquons cette durée moyenne seulement aux règnes des  17 rois dont le règne est attesté par des monuments, nous devons leur accorder 120 ans, et ne pas tenir compte des  40 rois mentionnés sur le papyrus de Turin car nous ne les connaissons pas encore par des monuments.  Des rois hyksos, nous en connaissons trois avec certitude par des monuments ;  et sans adopter ici les longs règnes dont fait état Manéthon, nous devons pourtant allouer au moins 30 années à ces rois.  Et au cours de la XVIIe dynastie, au moins les règnes de Kamès et de Sekhent.neb.ra, qui couvrent probablement 10 ans. […]Cela ne nous laisse que 46 des 206 ans, pour contenir les 120 rois nommés dans le papyrus de Turin, et toute la conquête et domination hyksos, à l’exception des 30 années indiquées plus haut. 
Ceci est manifestement une situation impossible; et ceux qui penchent pour l’intervalle court doivent bien tenir compte du papyrus de  Turin, et admettre que, au cours d’ une période de deux ou trois siècles après ces événements,  un décompte entièrement faux a été donné pour Histoire officielle des Egyptiens. 
Cette difficulté s’est révélée si grande que de nombreux spécialistes, en Allemagne et dans le reste de l’Europe, ont refusé d’adopter cette façon de voir.  Cependant, si l’élément Sirius doit être respecté, alors nous sommes obligés d’admettre qu’il y a, soit 206 ans,  soit 1.666 ans d’écart entre la XIIe et la XVIIIe dynastie. Comme aucune de ces dates ne paraît probable,  il se pourrait que la donnée Sirius elle-même  soit erronée, et ce sujet attend de nouveaux témoignages. [77]

Ici, Petrie a presque trébuché sur l’indice même qui aurait pu le sortir du dilemme.  Lire une déclaration aussi claire et constater ensuite qu’il trébuche dans le noir fait presque mal! 

Que voulons-nous dire? Nous voulons dire que  Sothis n’est peut-être pas Sirius.  Et que le “cycle sothique” était peut-être quelque chose de tout à fait différent.  Pour rester clairs, voyons ces suppositions. Tout d’abord, il est supposé qu’un calendrier sothique était en usage en Egypte.  Nous ne savons pas si c’était bien le cas. Nous  le savons seulement parce que Censorinus l’a dit.  Censorinus a mis cette idée par écrit un peu tard pour être considéré comme une grande autorité en la matière. De plus,  Censorinus a été hautement loué par Cassiodore, un chrétien converti ayant vécu environ deux siècles plus tard.  Et nous découvrons ici que  les travaux de Censorinus  ont été préservés parce qu’ils ont été ‘approuvés”, tandis que d’autres travaux contredisant ces idées ont peut-être été “perdus”. 

Le gros problème suivant est la supposition que  le cycle sothique est de 1.460 années.  Ici encore, l’interprétation de Censorinus l’a emporté, malgré les problèmes sans fin suscités par cette idée. Il se fait que, quand on examine la question de plus près, on constate que les dates basées sur ce théorique calendrier sothique ne se correspondent pas. [78]

Enfin, le problème le plus fondamental est que ce sont les égyptologues modernes qui supposent que le  mot   spd.t – dans les observations ci-dessus-  se traduit par  Sirius!  Un tas de gens affirment que c’est bien là ce qu’ont voulu dire les Egyptiens, mais personne n’en est certain! Le mot que l’on traduit par “Sothis” aurait pu être autre chose!  Et en fait, dans le contexte qui précède, nous ne pouvons même pas être sûrs de ce qui est entendu par  “lever”.  Cela pourrait concerner un astre, ou cela pourrait concerner la crue d’un cours d’eau.  Ou cela pourrait concerner une cérémonie appelée “Lever de Sothis”.

Ainsi que nous l’avons déjà dit à propos de l’astronomie d’observation, Sirius se lève dans les cieux toutes les 24 heures, pour n’importe quel poste d’observation. Mais il n’est pas visible pendant que le Soleil est dans le ciel.  Le prétendu lever héliaque de  Sirius devrait se produire au moins  36 minutes avant le lever du Soleil pour pouvoir être observé, ce qui présuppose  une méthode très précise de calcul du temps, ce qui contredit donc tout l’argument à propos du cycle sothique, pour commencer. 

Bien qu’elle ait été considérée comme la clé de voûte absolue de toute la datation de l’Histoire ancienne, la chronologie de l’Egypte ancienne repose sur un monceau d’hypothèses non prouvées.  La structure tout  , entière est rendue plus branlante encore par la nature tardive et fragmentaire de la plupart des sources littéraires qui fournissent un squelette à la chronologie égyptienne. 

Ainsi que nous l’avons noté, l’articulation de l’Histoire d’Egypte  autour de 31 dynasties commence avec l’œuvre de Manéthon, compilée au troisième siècle av. J.-C.  Les rapports de Manéthon sont complétés par des éléments trouvés sur d’anciens monuments et grâce aux fouilles archéologiques entreprises en Egypte.  L’œuvre de Manéthon ne survit que sous forme de citations.  John Brug écrit dans The Astronomical Dating of Ancient History before 700 AD:

Le recours à des calculs astronomiques  pour déchiffrer les références à ce cycle sothique dans des écrits datant de l’Egypte ancienne est le fondement de toute la chronologie ancienne. Censorinus dit:
"La lune n’est pas impliquée dans la “grande année” des Egyptiens, que nous appelons “année du Chien” en grec et “année du Petit Chien” en latin parce qu’elle commence lorsque la constellation ou l’étoile du “Petit Chien” (probablement la moderne   Canis Major ou Sirius] se lève le premier jour du mois que les Egyptiens nomment  "Thoth".  Car leur année civile n’a que  365 jours, sans aucun jour intercalaire.  Donc, une période de quatre années pour eux est environ d’un jour plus courte que la période naturelle de quatre années, et donc il s’écoule  1.461 années avant que cette “année” revienne à son point de départ.   Cette ‘année” est nommée “héliaque” par certains, et “année divine” par d’autres.    (Censorinus,  De Die Natali,  ch. 18).

La déclaration de Censorinus n’est certainement pas exhaustive. Elle nous donne très peu de renseignements sur la manière dont cette “grande année” était utilisée ou du début de son utilisation.  Il y a certainement matière à débat dans l’application de cette description au calendrier et à l’astronomie égyptiens des deuxième et troisième millénaires  av. J.-C.  Cette description ne parle pas des changements qui se sont produits dans le calendrier égyptien au cours des millénaires.  Nus ne disposons d’aucune preuve que les Egyptiens étaient conscients qu’ils dataient de longues ères en se basant sur le cycle sothique au deuxième millénaire  av. J.-C.  Et même si nous pensons qu’ils en étaient conscients, nous ne savons pas avec certitude quand un cycle sothique a débuté. 

La plupart des historiens contemporains sont d’accord avec   Censorinus pour placer le commencement d’un cycle sothique vers 140 de l’ère chrétienne, et par extension vers  1.320 av. J.-C., 2.780 av. J.-C. et sans doute 4.240 av. J.-C.   Censorinus écrit:

"Tout comme nous le faisons, les Egyptiens font allusion à un certain nombre d’ “ères” dans leurs écrits, par exemple celle de  " Nabonnasar" qui a débuté avec la première année de son règne, c’est-à-dire il y a  986 ans.  Une autre ère est celle de " Philippe" qui est comptée à partir de la mort d’Alexandre le Grand il y a  562 ans.  Mais le début de ces ères se compte toujours à partir du premier jour du mois que les Egyptiens nomment  Thoth et qui, cette année, est tombé le 7e jour avant les Calendes de juillet [25 juin].  Il y a 100 ans, alors que l’Empereur Antonin le Pieux était consul pour la deuxième fois et  que Bruttius Praesens était l’autre consul, le même jour est tombé le  12e  [corrigé en  13e ] jour avant les Calendes d’août [21 juillet, corrigé en 20 juillet) date à laquelle le “Petit Chien” se lève généralement en Egypte.    C’est pourquoi, il est possible de connaître celle de la grande année qui, ainsi que je l’ai écrit est appelée “solaire” ou “du Petit Chien”, ou “année divine” maintenant que la centième année est passée.   J’ai noté les commencements de ces années de peur que l’on pense qu’elles commencent au 1er janvier ou à une autre date, parce que les points de départ choisis par ceux qui sont à l’origine de ces années ne sont pas moins variés que les opinions des philosophes.  Pour cette raison, certains disent que l’année naturelle commence au nouveau Soleil, c’est-à-dire au solstice d’hiver, d’autres disent que c’est au solstice d’été, d’autres encore à l’équinoxe de printemps, d’autres à l’équinoxe d’automne, d’autres au lever des Pléiades, d’autres à leur coucher, et nombreux sont ceux qui en placent le début au lever du “Chien” (Censorinus, Ch.  21)."
Remarquons que Censorinus en dit très peu et en conclut beaucoup.   Censorinus écrit, non pas dans le but d’établir un système chronologique, mais pour  discuter des diverses dates de Nouvel An dans différentes  cultures.  Il ne donne pas de date spécifique pour le début d’un cycle sothique  comme il le fait pour les autres ères qu’il mentionne.  Tout ce qu’il fait, c’est donner la date du calendrier julien à laquelle tombe le premier jour  de Thoth l’année où il écrit, c’est-à-dire très certainement en 238 ou 239 de l’ère chrétienne, et cent ans auparavant, c’est-à-dire en l’an 139.  En l’an 238, le premier jour de Thoth est tombé vers le 25 juin du calendrier julien. Cent ans plus tôt, ce jour tombait vers le 20 juillet, c’est-à-dire la date à laquelle le Petit Chien (peut-être Sothis)  se levait en général en Egypte.  Il semble se référer à une méthode de datation conventionnelle plutôt qu’à une réelle observation du lever de Sothis à cette date. […]
En dehors de l’absence d’accord sur l’époque à laquelle débute un cycle sothique, cette théorie présente d’autres incertitudes.   On ne sait pas exactement quelle est la durée d’un cycle sothique, car il faut tenir compte encore d’autres variables astronomiques que la longueur précise de l’année solaire.  Les calculs du cycle sothique donnent de  1.423 à 1.506 années.
Nous ne savons pas avec certitude à quelle étoile ou constellation Sothis doit être identifié pour toutes les périodes de l’Histoire d’Egypte.  Il est généralement admis que Sothis est l’étoile que nous appelons  Sirius, mais aucune source ne donne la preuve de cela avant la période classique.   Porphyre, dans son ouvrage  De Antro Nympharum écrit:  "Près du  Cancer est Sothis que les Grecs nomment le Chien." Caïus Julius Solin écrit dans son Polyhistor que cette étoile se lève entre le 19 et le 21 juillet.
Au chapitre  21 de son ouvrage sur  Isis et Osiris, Plutarque dit: "L’âme d’Isis est nommée  `le Chien” par les Grecs, et l’âme d’Horus est nommée Orion."  Puisque Sothis est identifié à Isis dans d’autres textes égyptiens et que  Sirius est appelé “le Chien” par les Grecs, nous concluons que  Sothis est l’étoile que nous nommons  Sirius.  Mais ce n’est pas évident.  Au moins la seconde moitié du texte de Plutarque paraît être erronée, car Orion est habituellement associé à  Osiris et non à Horus.  D’après certains égyptologues, les noms astronomiques égyptiens ne sont pas toujours restés attachés aux mêmes objets célestes.  Osiris a d’abord été associé à  Vénus; Par la suite,  Osiris a été associé à  Jupiter.  La planète Vénus, d’abord identifiée à  Osiris, a ensuite été identifiée à Isis.  Parfois "oeil droit " est un titre d’Isis-Hathor, parfois ce titre est accordé au Soleil. 
Plutarque identifie aussi Osiris à la constellation que les Grecs nomment  Argo.  Le triangle hiéroglyphique qui représente  Sothis paraît aussi représenter la lumière zodiacale, et les Egyptiens connaissaient apparemment une Isis-Sothis et un Horus-Sothis.    Le terme  wp rnpt qui se réfère au lever de  Sothis, se réfère également au début de l’année civile et à l’anniversaire du roi.    Même le mot grec pour  "Sirius" n’est pas toujours attaché au même objet céleste.    Des glissements et incertitudes semblables s’appliquent à l’identification d’anciens noms astronomiques en général, par exemple les constellations dans  Job.
Selon l’astronome anglais Poole, Sirius ne se trouvait pas à l’horizon coïncidant avec le lever du Soleil le jour du Nouvel An égyptien  en 140 av. J.-C., date spécifiée par Censorinus et ses successeurs.  Macnaughton a établi une chronologie basée sur la supposition que  Sothis était Spica, et non Sirius, pour tourner cette difficulté.  Canope et Vénus sont d’autres candidats qui ont été suggérés, sans doute moins plausibles.  Kenneth Brecher a ravivé les doutes en identifiant l’étoile brillante  désignée dans les écrits sous les noms de Sothis/le Chien/ Sirius, à l’étoile que nous appelons Sirius aujourd’hui.  Des sources babyloniennes et romaines aussi tardives que Ptolémée voient toutes Sirius comme une “étoile rouge”.  Sénèque dit qu’elle est plus rouge que  Mars.  Dans son catalogue des étoiles, Ptolémée fait allusion à la brillante étoile rouge dans la face du Chien.  Il fait le lien entre  Sirius et des étoiles rouges comme  Aldebaran et Arcturus.
L’étoile que nous nommons actuellement Sirius n’est pas une étoile rouge. Aucune théorie d’évolution stellaire n’explique comment une étoile rouge peut devenir blanche en 2.000 ans,  bien que de nombreuses spéculations aient fait état de possibles changements survenus dans l’étoile qui accompagne Sirius et fait partie de celui-ci. Il y a un “hic” soit dans notre identification de Sothis à Sirius, soit dans les observations des anciens,  soit dans notre traduction de leurs textes, soit dans les présentes théories d’évolution stellaire qui sont davantage basées sur l’analyse par ordinateur que sur l’observation.
Une des explications proposées est que la couleur rouge ne se rapporte à cette étoile qu’au moment de l’observation de son lever héliaque près de l’horizon.    Il se peut que “rouge” signifie simplement “brillant” ou “beau”, comme c’est le cas en akkadien ou en russe.  De toute manière, nous pouvons dire qu’il y a au moins une  question au sujet de l’identification de Sothis à notre étoile Sirius, et une nouvelle étude approfondie des termes astronomiques égyptiens et grecs pertinents pourrait être utile. [79]

Quoi qu’il en soit, toute la chronologie égyptienne est basée sur ce cycle sothique proposé par Censorinus, même s’il y a eu beaucoup de discussions  à propos du début supposé de ce cycle.  En l’absence de réelle évidence, les  experts ont décidé d’un ensemble de  dates (1.320 av. J.-C. à 141 de l’ère chrétienne) pour ce cycle, et ont décidé qu’il fallait se baser sur cette norme pour établir les dates anciennes.  En fait, de nombreux égyptologues ont rejeté cette théorie en bloc.  En outre, ce cycle sothique théorique ne correspond pas à la datation au carbone 14, même si nous avons déjà quelques doutes sur la fiabilité des méthodes de datation radiométriques.  Pour des dates couvrant certaines périodes, ces problèmes ont été résolus par le comptage des anneaux de croissance des arbres. 

Un autre point controversé de la datation sothique est l’ “ère de Ménophrès”.   Le débat a été suscité par une déclaration d’un auteur classique tardif, Théon qui dit:  A la centième année de l’ère de Dioclétien, en ce qui concerne le lever du Chien, sur base du modèle qui nous vient de l’ère de Menophrès jusqu’à la fin de l’âge d’Auguste, le total des années écoulées a été de  1.605.  De nombreux efforts ont été faits pour identifier le Ménophrès de Théon.    Ménophrès a été identifié à la cité de  Memphis ou à l’un des pharaons.    Merneptah, Séti Ier, Harmhab, et Ramsès Ier sont parmi les candidats suggérés.

Mais il n’y a tout simplement pas assez de preuves pour tirer des conclusions définitives à propos de la signification de ce texte. 

Otto Neugebauer commence les dix pages de son chapitre consacré à l’Egypte dans son ouvrage  History of Ancient Mathematical Astronomy par une phrase provocatrice:  “l’Egypte n’a pas sa place dans un ouvrage sur l’Histoire de l’astronomie mathématique." [80]

Vous saisissez bien?  Ce que Neugebauer nous dit c’est que les Egyptiens  étaient nuls en sciences.  Il a tout lu et tout examiné. Des tas d’égyptologues convaincus de la supériorité des sciences égyptiennes  lui ont envoyé papyri et inscriptions provenant de tombes et de monuments.  Tout ce qui est si difficile à trouver de nos jours a été envoyé à  Neugebauer.  Et qu’est-ce qu’il en pense Neugebauer?

Les mathématiques et l’astronomie ont uniformément eu un rôle insignifiant dans toutes les périodes de l’Histoire de l’Egypte. […] Le fait que les mathématiques égyptiennes soient restées à un niveau relativement primitif rend possible l’investigation d’un stade de développement qui n’existe plus, dans une forme aussi simple, que dans les documents égyptiens. 
Dans une certaine mesure, les mathématiques égyptiennes ont eu de l’influence, encore que négative, sur des périodes ultérieures.  L’arithmétique était largement basée sur l’utilisation de fractions d’unités, pratique qui a probablement influencé les administrations helléniques et romaines,  et qui s’est aussi étendue dans d’autres régions de l’empire romain.  […]L’influence de cette pratique est visible, même dans des ouvrages de la stature de  l’Almageste, où les résultats finaux sont souvent exprimés en fractions d’unités en dépit du fait que les calculs eux-mêmes ont été exécutés sur base de fractions sexagésimales.    […] Et cette vieille tradition a sans nul doute beaucoup contribué à la restriction de la notation de la valeur de la sexagésimale à un usage purement scientifique.  
Il serait tout à fait hors de propos de donner ici  une longue description de la géométrie égyptienne.  Qu’il me suffise de dire que nous trouvons en Egypte à peu près le même stade élémentaire que celui observé dans la Mésopotamie contemporaine. 
La meilleure façon de décrire le rôle des mathématiques égyptiennes est probablement que ce sont des forces qui ont ralenti les procédures numériques.  L’astronomie égyptienne a eu très peu d’influence sur le monde extérieur pour la simple raison que tout au long de son histoire, elle est restée à un niveau très élémentaire sans commune mesure avec  l’astronomie mathématique qui s’est développée avec rapidité au cours de la période hellénistique.  La tradition égyptienne n’a exercé une influence très positive qu’à un seul égard: l’usage du calendrier égyptien par les astronomes de la période hellénistique.  Ce calendrier est en fait le seul calendrier intelligent qui ait jamais existé dans l’Histoire de l’humanité.  Une année consiste en 12 mois de 30 jours, et il y a cinq jours supplémentaires à la fin de chaque année. 
Une deuxième contribution égyptienne à l’astronomie est la  division de la journée en  24 heures, bien qu’à l’origine ces heures n’aient pas été d’égale longueur mais dépendaient des saisons. […]
Les calendriers lunaires ont eu un rôle à jouer depuis les premiers temps, aux côtés du calendrier schématique civil de l’année de 365 jours.  Une  inscription du Moyen Empire mentionne des  "grandes" et des "petites" années, et nous savons à présent que les “grandes” années étaient les années civiles comportant 13 fêtes de la Nouvelle Lune, par opposition aux “petites” années ordinaires de 12 nouvelles Lunes seulement.  La manière dont ces jours intercalaires étaient gérés est décrite dans le texte démotique. 
Ce texte démotique contient un simple modèle périodique  fondé sur le fait que 25 années civiles égyptiennes (qui contiennent 9.125 jours) sont pratiquement équivalentes à  une moyenne de 309 mois lunaires.  Dans le texte qui nous occupe, ces 309 mois sont groupés en  16 années ordinaires de 12 mois lunaires, et 9 "grandes" années de 13 mois.  Ordinairement, deux mois lunaires consécutifs comptent  59 jours selon notre modèle, manifestement parce qu’un mois lunaire équivaut approximativement à  29 1/2 jours.  Mais tous les 5 ans, les deux derniers mois équivalent à  60 jours.  Cela donne, pour le cycle complet de 25 années, le total correct de  9.125 jours. 
Puisqu’à cette période, tous les calculs astronomiques étaient faits selon le système sexagésimal, du moins en ce qui concerne les fractions,  les heures équinoxiales étaient divisées en sexagésimales.  Il se fait donc que notre division actuelle de la journée en 24 heures de 60 minutes est le résultat d’une modification hellénistique d’une pratique égyptienne, combinée à des procédés numériques babyloniens.
Enfin, il nous faut mentionner les décans. […] Les décans sont la vraie raison de la division par 12 de la nuit, et dès lors, en dernière analyse, du système de 24 heures.  A nouveau, pendant la période hellénistique les décans égyptiens ont été fixés par rapport au zodiaque babylonien, ce qui est attesté en Egypte seulement à partir du règne des successeurs d’Alexandre.  Dans cette version finale, les  36 décans sont simplement des tiers des signes du Zodiaque, chaque décan représentant 10 degrés d’écliptique.   Puisque cette même période assiste au rapide développement  de l’astrologie, les décans prennent une place de plus en plus grande dans la tradition astrologique ainsi que dans des domaines apparentés comme l’alchimie, la magie des pierres et des plantes, et leur utilisation en médecine.  Sous cet aspect, les décans ont atteint l’Inde, pour repartir dans une forme encore plus fantastique vers les pays musulmans et l’Occident. […]
[Dans les décans] nous n’avons pas un calendrier, mais une horloge des astres.  L’utilisateur de cette liste reconnaissait l’heure de la nuit grâce au lever du décan inscrit dans la décade appropriée du mois. […]
Nous nommons ce phénomène "lever héliaque" de S, pour utiliser un terme de l’astronomie grecque.  [...]
C’est cette séquence de phénomènes qui a conduit les Egyptiens à mesurer le temps de la nuit au moyen des étoiles, ce que nous nommons à présent “décans”.   Cela était destiné à constituer une méthode pour indiquer le temps des offices de nuit dans les temples, (et pour d’autres raisons pratiques).  Tout comme les mois étaient divisés en décades, ainsi l’étaient les services des étoiles des heures.  Pendant 10 jours, c’est S qui indiquait la dernière heure de la nuit, ensuite l’étoile suivante pour les 10 jours suivants, etc. […]
Tout cela a en fait été tenu en compte par les inventeurs  des heures décanales, comme le montre la dernière section des “calendriers diagonaux” sur les couvercles des cercueils.  […] A l’époque du Nouvel Empire, l’utilité  des décans comme indicateurs des heures avait disparu. […] Les décans conservèrent une position solide pour représenter les décades de l’année dans la décoration de plafonds astronomiques, comme dans le tombeau de  Senmout ou le cénotaphe de Séti Ier. Ils ont continué à exister  sous cette forme jusqu’à ce que leur association avec le zodiaque de la période hellénistique les fasse revivre et en fasse de puissants éléments de la doctrine astrologique.
Les cercueils à “calendriers diagonaux” appartiennent grosso modo à la période  de 2.100 av. J.-C. à 1.800 av. J.-C.. […] Dans ces documents, il n’y a aucune tentative sérieuse de précision astronomique. […]
En résumé, au cours des presque trois millénaires d’écriture égyptienne, les seuls textes qui nous soient parvenus sur le sujet des prédictions numériques de phénomènes astronomiques appartiennent à la période hellénistique ou romaine.   Aucun des documents astronomiques d’avant cette période ne contiennent des éléments mathématiques: il s’agit de dessins grossiers d’observations, en partie dans un but religieux, en partie dans un but pratique.  La science ancienne n’a été le fait que de très peu d’hommes, et ces quelques hommes n’étaient pas des Egyptiens. [81]

Les observations faites par  Neugebauer nous apprennent plusieurs choses au sujet des textes des divers papyri, inscriptions tombales,  monuments, calendriers, etc.   L’un des éléments très importants est que les Egyptiens corrigeaient effectivement leur calendrier tous les cinq ans, ainsi que nous le faisons de nos jours tous les quatre ans,  lors des années bissextiles.   Cela ôte de ce fait toute valeur à  l’idée d’un cycle sothique en termes de réconciliation calendaire.   Nous commençons également à comprendre certains passages jusqu’ici complètement incompréhensibles  des textes des Pyramides.  Ils concernent des récitations de prières et de sorts magiques qui doivent être accomplis à certains “moments” de la nuit, et la seule façon de déterminer un moment la nuit, était l’observation des étoiles.   D’après Neugebauer, il y a suffisamment de ces “horloges stellaires” dans les tombes pour confirmer cette idée. 

Ensuite, nous voyons que les seuls textes qui nous soient parvenus sur le sujet des prédictions numériques de phénomènes astronomiques appartiennent à la période hellénistique ou romaine et pendant la période hellénistique les décans égyptiens ont été fixés par rapport au zodiaque babylonien, ce qui est attesté en Egypte seulement à partir du règne des successeurs d’Alexandre.

Autrement dit, les “secrets occultes” généralement attribués aux Egyptiens, reviennent en fait aux Grecs. 

Mais il y a ici quelque chose de plus profond, que je voudrais souligner. Comme le dit Neugebauer, les Egyptiens des temps historiques étaient en fait “illettrés” en sciences.   Tant et si bien que leur influence dans le domaine des mathématiques et des sciences a été gênante.  Mais il reste le fait étonnant qu’ils disposaient de ce que  Neugebauer considère comme le calendrier le plus intelligent qui ait jamais existé.  Même les Babyloniens, dont les mathématiques mettent  Neugebauer en extase, ne possédaient pas un calendrier aussi malin.  Mais alors où les Egyptiens ont-ils été pêcher ce calendrier?   

Pour essayer de comprendre ce problème de  Sothis, (qui est en fait le nom grec de  Sirius, et c’est seulement une hypothèse que le mot transcrit des textes égyptiens serait en fait Sothis ou Sirius), j’ai entrepris une lecture comparative avec la traduction faite par  Faulkner  des Textes des anciennes Pyramides égyptiennes.  En fait, je ne suis ni égyptologue ni expert en ces matières,  mais je me suis demandé si je remarquerais quelque chose de particulier, en supposant que le traducteur avait été honnête avec le texte.  En lisant les références au mot transcrit en anglais comme  "spdt," et traduit par “Sothis”, je me suis trouvée devant un certain nombre de problèmes intéressants.   Si nous nous souvenons que  Sirius est également supposé représenter  Isis, nous remarquons en premier lieu que les Egyptiens n’avaient aucune difficulté à spécifier qu’il s’agissait d’Isis quand ils le voulaient, et ce parfois dans un passage où il est également fait mention de Sothis.  Dans la Formule 216 des Textes des Pyramides nous trouvons la traduction suivante:   "Sothis est avalé par le monde souterrain, Pur et vivant à l’horizon.  Mais il y a une note de bas de page qui dit: "Bien que le  genre (grammatical) ne soit pas correct... dans une  triple répétition de la phrase, le scribe a ignoré la contradiction de genre dans le cas de  Sothis." [82]

Autrement dit... Sothis est considéré comme étant du genre masculin et le traducteur doit se débrouiller avec ce problème.

Apparemment, ce problème de genre fait surface à plusieurs reprises, et la note de pas de page nous oriente vers un article paru dans le  Journal of Near Eastern Studies, volume 25, p. 159.  A plusieurs reprises, le mot  spdt est traduit par "ma sœur est Sothis..." après quoi, nous sommes renvoyés à la page 153 du même article, où il est dit que dans chacun de ces cas, le problème de cet embêtant genre masculin surgit sans cesse.

Dans la Formule 366, nous trouvons  Isis et Sothis mentionnés ensemble d’une étrange manière:  [c’est à Osiris que l’on s’adresse] 

"Ta sœur Isis vient à toi en se réjouissant pour l’amour de toi.  Tu l’as placée sur ton phallus et ta semence se répand en elle, elle étant prête comme Sothis, et Har-Sopd est sorti de toi comme Horus qui est en Sothis."

Isis est décrite comme étant "prête comme Sothis."  Ce fait d’être prête est décrit en termes ouvertement sexuels, comme si une sorte d’interaction dynamique entre des corps du cosmos était décrite sexuellement: un échange a lieu entre eux.  Nous lisons ensuite qu’en résultat de cette interaction cosmique d’imprégnation, "sopd" est supposé être "né d’Isis comme Horus sort de Sothis".  Qu’est-ce donc que ce "sopd" dont il est question?

Dans la Formule 412 nous trouvons ce qui suit:

Le Grand tombe sur son flanc; celui qui est en Nedit tremble, sa tête est levée par Râ; il déteste le sommeil, il déteste l’inertie.  O chair du Roi, ne dégénère pas, ne pourris pas, ne répands pas d’odeur déplaisante.  Ton pas ne sera pas dépassé, ton enjambée ne sera pas plus grande, tu ne marcheras pas sur la corruption d’Osiris. Tu atteindras le ciel en tant qu’Orion, ton âme sera aussi efficace que  Sothis; aie de la puissance, ayant la puissance; sois fort, ayant de la force; que ton âme se tienne parmi les dieux comme  Horus qui se tient dans Irs.  Que la terreur de toi habite les cœurs des dieux comme la couronne  Nt..." 

Dans ce  passage, il semble que  Sothis est comparé(e) à quelque chose d’ “efficace” et puissant, et fort comme  Horus.

Dans la formule 472, nous trouvons:

"Je monte sur ce côté oriental du ciel où les dieux sont nés, et je nais comme Horus, comme lui sur l’horizon; Je suis justifié et mon double est justifié; Sothis est ma sœur, l’Etoile du Matin est ma progéniture." 

D’abord, le rédacteur dit: je suis “comme Horus"; ensuite, il fait une allusion à Horus qui est son "double", et poursuit par une allusion immédiate à Sothis qui est ce double, alors que  l’allusion à un "double" indique une “sœur”.

Dans la Formule 1074:

"Sothis s’avance,  revêtue de sa clarté, elle recense les lumineux qui sont autour d’elle.  Les puissances d’attaque de la cité se tiennent tranquilles; la région est contente.  J’ai préparé une route sur laquelle je pourrai passer,  c’est-à-dire ce que Méref prédit dans (la région d’) On." 

Ce passage est vraiment problématique, car  Faulkner a écrit une note de bas de page pour pratiquement chaque mot.  En particulier, le mot  "brightness" est annoté comme signifiant “acuité”.

Cela nous amène à notre curieuse mot transcrit par  spd, ou Soped.  En ce qui concerne l’allusion ci-dessus à une “acuité” de  Sothis qui s’avance,  nous trouvons que spd-ibhw signifie "aux dents acérées".   “Aux dents acérées”  se répète un certain nombre de fois dans un contexte illustré dans la Formule  222:

"Je suis venu vers toi, mon père; je suis venu vers toi, O grand Taureau Sauvage.  ...Je suis venu vers toi, mon père, je suis venu vers toi, O Sopd."

Ce "Sopd" est transcrit "spdw", ce qui ressemble fort à "spdt", traduit par "Sothis."  Il est manifeste que les traducteurs ont un problème avec ce  "spdw", et se contentent de le traduire par "Sopd."  En fin ce compte, nous avons trois mots qui se ressemblent: spdt, spdw, et spd-ibhw (aux dents acérées), et je devine que cette affaire de “dents acérées” pourrait se rapporter à quelque chose qui ressemble visuellement à une bouche pleine de dents étincelantes, acérées.  Il se pourrait aussi que “aux dents acérées” signifie quelque chose qui irradie des “rayons” clairement définis, qui sont “acérés” comme des dents”.

Le mot sp se trouve tel quel en un endroit: 

"O dieu; ton troisième est celui qui commande les offrandes.  Le parfum de Iht-wtt est sur ce Roi, une miche de  bnbn est dans la Demeure de Sokar, une épaule est dans la Maison d’Anubis.  Ce Roi est vigoureux, le Berger se tient debout, le mois est né, Sp vit." 

Plus je lis ces textes, plus je suis convaincue qu’il s’agit de répétitions machinales de choses qui ont jadis vraiment eu une signification, mais qui, au cours des siècles, avec les changements survenus dans la langue et la sémantique, ont perdu leur signification et ont été récitées simplement comme des textes magiques.     Un élément important, cependant, est que chaque fois qu’il est fait mention de spdw c’est dans un passage qui parle du "grand taureau sauvage", et tant Osiris que Seth étaient qualifiés de “taureaux”.   Seth était le "Taureau du Sud".   La Formule 580 est un texte à réciter pendant le sacrifice d’un taureau rouge.  Ce taureau est censé représenter Seth sacrifié par Horus.  En adresse à Seth le taureau:

"O toi qui as frappé mon père, qui as tué un plus grand que toi, tu as frappé mon père, tu as tué un plus grand que toi". 

Ceci est suivi d’un passage adressé au roi défunt/à Osiris:

O mon père Osiris ce Roi, j’ai frappé pour toi celui qui t’a frappé en tant que bœuf; j’ai tué pour toi celui qui t’a tué en tant que taureau sauvage; j’ai rompu pour toi celui qui t’a rompu...[il énumère toutes les parties qu’il a découpées].  Sa patte avant est sur Khopr, sa patte arrière appartient à Atoum père des dieux, ses hanches appartiennent à Chou et  Tefenet, ses cuisses appartiennent à Hnt-irty et Kherty, son dos appartient à Neith et Selket, son cœur appartient à Sekhmet la Grande, le contenu de son pis appartient à ces quatre dieux, les enfants d’Horus, Hapy, Imsety, Douamutef, Kebhsenouf.  Sa tête, sa queue, ses bras et ses jambes appartiennent à  Anubis... [83]

Evidemment, on peut se demander comment un bœuf parvient à avoir un pis... et bien sûr, Faulkner a une explication: le scribe a “oublié” qu’il écrivait à propos d’un bœuf!  Quoi qu’il en soit, la remarque sur Sekhmet amène une remarque très intéressante dans la Formule 704:

"Ce Roi est le [...] qui est sorti de Ra, ce Roi est sorti d’entre les cuisses des deux Ennéades; il a été conçu par Sekhmet, le Roi est né de  Shezmetet.  Ce Roi est le faucon..." 

La note de bas de page nous révèle que quand il est dit “il a été conçu”, en ce qui concerne le “il” le scribe “emploie pour une fois le suffixe féminin”.  Nous pensons dès lors que certaines autres traductions de “il” ont été rendues par “elle” et vice-versa.

Si nous nous souvenons que "Sopd" est supposé signifier "né d’Isis comme Horus vient de Sothis", nous trouvons le curieux lien ci-dessus avec  "deux Ennéades" et elles sont décrites comme Sekhmet et Shezmetet.  Formule 248:

"Le Roi est un grand (roi), le Roi est sorti d’entre les cuisses de l’Ennéade.  Le roi a été conçu par Sekhmet, et c’est Shezmetet qui a porté le roi, une étoile brillante  et Voyageant au loin,  qui chaque jour apporte à Râ des produits lointains."

Nous nous posons naturellement bien des  questions au sujet des nombreuses références aux  "sœurs", les "deux Ennéades", le "double" et les "jumeaux" dont il est fait mention à maintes reprises.    Et cela nous ramène à l’idée selon laquelle le Soleil de notre système solaire aurait un Jumeau, une compagne, un compagnon, une “petite sœur” ou un “petit frère”.  Mais plus intéressante encore est la référence à  Sekhmet, et à “l’étoile brillante et voyageant au loin qui apporte des produits lointains à Rê”  (le Soleil).

De nos jours, beaucoup considèrent Sekhmet comme une déesse bienfaisante.  Cependant, une étude approfondie du sujet montre qu’il en va autrement.  Sekhmet est la patronne du châtiment divin, de la vengeance, et de la conquête.  Elle est représentée avec la tête d’un lion pour suggérer la “crinière” ou l’auréole lumineuse.  Sekhmet signifie "La Puissante" ; elle était l’une des divinités les plus terribles.  Elle était la déesse qui infligeait le châtiment divin aux ennemis des dieux et du pharaon.  Dans cette fonction, elle était appelée « l’Oeil de Rê».

 Elle accompagnait également au combat  le pharaon, décochant des flèches enflammées devant lui pendant la bataille.   Sekhmet pouvait également répandre fléaux et maladies  parmi ses ennemis, et pour cette raison, à titre préventif, elle était parfois invoquée pour éviter le malheur et guérir les maladies.  Le pouvoir de destruction de  Sekhmet est abondamment attesté. Dans un des récits, Rê l’envoie punir les mortels  qui l’ont oublié, et elle détruit pratiquement toute la race humaine. Seule une ruse de Rê parvient à mettre fin à sa frénésie de carnage avant l’extermination de tout ce qui vit.  Le souffle de Sekhmet est le vent brûlant du désert,  et son corps luit comme le soleil de midi.   Elle représente la force destructrice du soleil.  Selon les légendes, elle a fait son apparition lorsque Hathor a été envoyée sur Terre par Rê pour se venger des hommes.   Elle les a massacrés et a bu leur sang  jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée par une ruse de Rê.  Elle est donc l’aspect destructeur du Soleil, une divinité solaire, et possède le titre d’Oeil de Rê.  Nous nous demandons naturellement si Sekhmet ne représente pas “l’étoile compagne” de notre propre Soleil, dont l’approche provoque de violentes explosions et éruptions, et de spectaculaires échanges d’énergie comme ceux qui ont été observés par les astronomes entre d’autres systèmes binaires. 

Quoi qu’il en soit, d’une manière générale nous découvrons que les grandes  connaissances astronomiques et scientifiques vues par ceux qui sont convaincus que l’empereur d’Egypte est revêtu d’un merveilleux habit de science [84] , ne sont que de la frime. 

Pas étonnant que les résultats de Neugebauer ne soient pas connus du grand public.  Ils mettent fin à l’idée que les Egyptiens observaient  Sirius et la précession des équinoxes, ou qu’ils disposaient d’un calendrier complexe qui leur permettait de connaître le cycle sothique de  1.460 ans.  La science authentique a été appliquée à l’égyptologie, et les égyptophiles  n’ont pas pu le supporter.  Ils se sont retirés dans leur petit monde de rêves et d’illusions sur la grandeur de l’Egypte et en ont exclu le reste du monde, s’accrochant désespérément aux oripeaux et aux lambeaux de leurs croyances occultes, comme le noyé s’accroche à un fétu de paille. 

C’est seulement au cours de ces récentes années que les interruptions de civilisation ont été mises en relation avec des phénomènes célestes par des chercheurs scientifiques sérieux, mais même leurs observations n’ont pas pu faire bouger d’un pouce la chronologie établie par les égyptologues.  Après avoir échangé  une correspondance avec certains d’entre eux, après avoir lu leurs livres et leurs articles techniques, j’ai réalisé qu’aucun d’eux n’était à même de répondre directement à une seule question, encore que l’un d’entre eux m’ait fait comprendre de manière détournée qu’il avait quelques idées légèrement radicales.  Il n’a manifestement pas osé le crier trop fort de peur de se faire taper sur les doigts.

Pour en revenir à notre problème, si je ne me trompe pas et si le Roi Ahmès est vraiment Horemheb, bien que la chronologie “conventionnelle” affirme que ces deux événements se sont produits à 200 ans d’écart, ce n’est pas mon opinion.  Mais c’est ici que gît la difficulté.  Voyez-vous, ce que le papyrus Ebers dit c’est: “l’an 9 du Roi  Zéserkéré".

Ah mais! Qui donc est  le Roi Zéserkéré?

Qui diable peut bien le savoir?  Certainement pas les égyptologues! 

 

Moïse et Aaron...


[75] Petrie, Flinders, Researches in Sinaï (John Murray, London) 1906

[76]   Ibid.

[77]   Ibid.

[78]    Nous savons qu’un calendrier lunaire était en usage en Egypte ancienne, mais nous en savons peu à ce sujet.  Le résultat final de l’usage de ce calendrier est que chaque date sur chaque monument devrait  nous dire quel calendrier a été utilisé, mais les Egyptiens ne l’ont pas fait.

[79]   Brug, John, (1988); The Astronomical Dating of Ancient History before 700 AD.

[80] Neugebauer, Otto, The Exact Sciences in Antiquity, 1969, Dover, New York.

[81]   Neugebauer, op. cit.

[82] Faulkner, The Ancient Egyptian Pyramid Texts, 1969, Aris and Phillips

[83]   Faulkner, op. cit.

[84] Allusion au conte de Hans Christian Andersen: “Les habits neufs de l’empereur” (NdT)


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